Attaque terroriste : une quinzaine d’assaillants tués par l’armée togolaise !

 

Les forces armées togolaises ont tué environ 15 terroristes à Kpékpakandi. L’information est donnée par le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile. Le Général Damehame Yark invite les populations togolaises à collaborer à tous les niveaux avec les soldats.

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L’attaque du 11 mai dernier n’a pas fait que des morts dans les rangs des forces armées togolaises. Dans leur riposte, les soldats togolais ont tué une quinzaine de terroristes.

« Par des sources bien informées, il y a une quinzaine de morts dans le groupe des assaillants… Ce qu’ils ont pu faire, c’est de transporter rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés », a-t-il indiqué Gal Damehame Yark.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile affirme ensuite que les forces armées ont été sensibles à la réaction des populations sur le terrain. Pour lui, il y a actuellement une collaboration entre les soldats et les populations. Gal Yark appelle à maintenir cette collaboration à tous les niveaux.

« Cela ne doit pas être seulement limité à la région du nord, tout togolais doit se sentir concerné », a interpellé le ministre.

Dans la nuit du 10 au 11 mai dernier, 8 soldats togolais ont perdu la vie et treize autres ont été blessés dans une attaque terroriste dans la localité de Kpékpakandi, frontalière au Burkina-Faso voisin.

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Terroristes à la porte du Togo

Il s’agissait de la 2e attaque contre le Togo. La première attaque avait été déjouée dans la nuit du 9 au 10 novembre 2021 par les soldats togolais à Sanloaga.

Sur la frontière avec le Burkina-Faso, le Togo est pratiquement seul face à la menace terroriste. Les forces de défense et de sécurité du Burkina-Faso ayant perdu le contrôle de la zone, qui est finalement un nid des djihadistes qui s’y organisent comme bon leur semble.

Le Togo a déployé dans le grand Nord depuis trois ans maintenant un contingent de force de défense et de sécurité qui contrôle les frontières avec le Burkina-Faso, le Bénin et le Ghana. Il s’agit de l’opération Koundjoare.

A la suite de l’attaque de novembre dernier, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé s’est plusieurs fois rendu sur le théâtre des opérations pour remobiliser la troupe.