Blanchiment de capitaux : les SFD togolais en formation !

 

 

 

Démarré le 05 mai dernier à Lomé pour prendre fin ce 07 mai 2021, l’Atelier de formation à l’intention des Systèmes financiers décentralisés (microfinances) et de leurs autorités de contrôle sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme vise à renforcer les capacités des responsables en charge du dispositif de LBC/FT au sein des SFD afin de les aider à pouvoir déceler à temps les pièges des criminels financiers.

 

 

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Les résultats de l’évaluation nationale des risques ont relevé que les systèmes financiers décentralisés (SFD) sont particulièrement exposés au risque d’utilisation comme canal de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. La méconnaissance des obligations de LBC/FT et  l’absence de  la mise en place d’un dispositif interne de  LBC/ FT au sein  desdites institutions ainsi que l’absence de supervision en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme feraient partie entre autres des vulnérabilités identifiées.

 

 

 

 

 

 

Selon le président de la cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), M. Aquitème Tchaa Bignossi, il était nécessaire au regard donc de ces constats que des actions de renforcement de capacités soient mises en œuvre à l’égard desdits acteurs financiers et qu’ils soient suffisamment outillés pour pouvoir contribuer efficacement à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

 

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L’importance des SFD dans le développement économique de notre pays n’est plus à démontrer a-t-il poursuivi, ces institutions s’inscrivent en grande partie dans la réponse à l’inclusion financière et à la facilitation d’accès aux services financiers des couches les plus démunies dans notre pays. « A ce titre, leur intégrité et leur réputation sont à préserver afin de ne pas servir de canal pour blanchir les capitaux et financer le terrorisme » a-t-il ajouté.

Le Président de la CENTIF, M. Aquiteme Tchaa Bignossi s’adressant à la presse


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Cette activité mise en œuvre par Expertise France s’inscrit dans le cadre du grand projet Européen de la réponse ouest-africaine au crime organisé, en Anglais Organised Crime : West African Response (OCWAR), dont OCWAR-M est l’une des trois composantes qui cible la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

 

 

 

 

 

Pour rappel, la cérémonie d’ouverture de la session de formation a été présidé par le président de la CENTIF, M. Aquiteme Tchaa Bignossi encadré du représentant de l’Ambassade de France au Togo M. Jean Marc Lafon et du représentant d’OCWAR-M (Expertise France) M. Samuel Diop.

 

 

 

 

 

La Rédaction