Buzz: tout comprendre sur l’affaire Deversaille de vol de 50.000 [Vidéo]

Un jeune homme portant le pseudonyme de Deversaille s’est retrouvé au cœur d’une vive polémique qui enflamme la toile ivoirienne depuis ce lundi soir.

 

 

 

Le jeune Deversaille au cœur d’une polémique

 

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L’affaire Deversaille, c’est très certainement le tout premier buzz de cette année 2021. Une vidéo devenue virale au soir du lundi 4 janvier, et dans laquelle l’on aperçoit un jeune homme répondant au pseudonyme de Deversaille, être accusé dans une affaire de vol de 50.000fcfa.

 

 

En effet, ce dernier a eu la gorge serrée par le balai mystique d’une vieille femme qui avait pour mission de désigner le voleur parmi un groupe de jeunes vivant sous le même toit.

Clamant formellement son innocence, Deversaille a pourtant eu, à de nombreuses reprises, la gorge coincée dans le balai. Malgré son refus d’accepter le verdict du balai, il a été considéré comme l’auteur du vol.

La vidéo s’est très rapidement répandue sur la toile, suscitant de nombreuses réactions d’autant plus que cette pratique est connue en Côte d’Ivoire. Alors que de nombreux internautes estiment que Deversaille est vraiment le voleur, certains par contre, ne croient pas en la crédibilité de cette pratique.

 

 

 

”Ceux qui disent que DeVersailles a volé l’argent, qu’ils nous apportent des preuves. Qu’ils nous disent où ils l’ont vu prendre l’argent ?”, a répliqué un internaute.

De son côté, l’accusé continue d’affirmer qu’il n’est pas l’auteur du vol. Dans une conversation Whatsapp dont les captures d’écran ont fuité sur la toile, le jeune homme dénonce un complot contre sa personne.

 

 

”(…) Ils ont fait un mouvement de complot contre moi sinon c’est pas moi”, a-t-il confié à un proche.

Qu’est-ce que le gôpô, ce détecteur de mensonge africain

 

 

En pays Bhété, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, une autre technique, gôpô, existe pour confondre les coupables. Pour passer une personne à l’épreuve du gôpô, la sève d’un arbre (gôpô souh,) de couleur blanchâtre est appliquée sur la nuque de l’incriminé après lui avoir fait prononcer des paroles spécifiques.

Tout le monde ne peut pas faire passer une personne au gôpo. Seuls les initiés l’appliquent sur les présumés coupables. Les paroles prononcés sont : « Si j’ai commis ce crime, qu’il m’arrive malheur ou que le gôpo m’attrape ! ».

 

 

 

Le menteur qui défie le gôpo peut devenir aveugle. Ce cas de sanction est appliquée dans le cas de mort d’homme. Pour des vols et autres larcins, la sève appliquée sur la nuque ressort par les yeux sans séquelles pour le coupable.

 

Connaissez-vous le djêtê ?

Dans le cas du « djêtê », un jus obtenu de feuilles d’un autre arbre du même nom, est utilisé. Celui-ci est avalé par le suspect après avoir juré son innocence. Le vrai coupable qui ment commence immédiatement à délirer, un peu comme s’il était saoul.

 

 

On n’observe aucun changement d’attitude chez l’innocent qui ne gardera aucune séquelle de ce passage au djêtê. Ces techniques sont du balai. Le gôpô et le djêtê sont les détecteurs de mensonge dans des traditions ivoiriennes. Il existe plusieurs autres techniques dans les grands groupes ethniques de Côte d’Ivoire.