Cybercriminalité : Des Nigérians arrêtés à Lomé !

 

La Police nationale a annoncé ce lundi 30 août 2021 avoir mis la main sur une vingtaine de citoyens nigérians à Lomé. Appartenant à un réseau de cybercriminels, ils se passaient pour des spécialistes de cryptomonnaies.

 

 

L’opération, à en croire la police, s’est déroulée la semaine dernière. Précisément le 26 août 2021. Après avoir été alertée sur la présence d’un groupe de jeunes qui passent toutes leurs journées enfermées dans une maison. Ils n’en ressortent que la nuit pour acheter à manger.

« L’enquête ouverte par la BRI-DGPN va permettre d’interpeller 21 personnes, de nationalité nigériane, logeant dans 04 domiciles sis au quartier Yokoè Agblégan à Lomé », a indiqué la Police nationale ce lundi dans une note d’information sur sa page Facebook.

 

 

 

 

Selon l’institution, une perquisition des lieux a permis de saisir 02 vestes treillis, un poignard, 200 grammes de cannabis, 25 ordinateurs portables, des cartes bancaires, en plus d’autres matériels informatiques et de communication.

Se passant pour des spécialistes de cryptomonnaies, ces citoyens nigérians, a indiqué la Police, écument des groupes d’achat et de vente des devises en ligne, avec de fausses identités. Leur seul objectif : escroquer leurs victimes, puis disparaître.

 

 

« Lorsque cette activité de cyber escroquerie n’arrive plus à leur permettre d’assurer leur train de vie démesuré, ces individus n’hésitent pas à se lancer dans des vols à main armée. Pour tromper la vigilance de leur voisinage, ils se font passer pour des artistes ou des acteurs de cinéma alors qu’en réalité, ce sont de véritables criminels », lit-on sur la page Facebook Police Nationale Togo.

Ces personnes arrêtées sont l’arbre qui cache la forêt. En effet selon la Police, la suite de l’investigation a révélé qu’ils font partie d’un vaste réseau de cybercriminels basé au Nigeria. « Leurs chefs les recrutent et les forment, avant de les envoyer dans différents pays de la sous-région dont le Togo, où ils louent des appartements afin de se livrer à des activités criminelles comme le détournement de la crypto monnaie », a-t-elle précisé.