Découvrez les sociétés qui appartiennent à l’État togolais

 

Au Togo, les parts de l’État dans les sociétés publiques et semi-publiques se sont établies à 103 milliards FCFA en 2019.

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Malgré sa stratégie de désengagements, l’État reste seul maître à bord dans 16 sociétés, alors qu’il doit partager l’actionnariat de vingt-six (26) autres sociétés d’économie mixte.

Le PAL, l’administration en charge de la gestion du Port de Lomé, poumon de l’économie nationale, est toujours aux mains de l’État togolais, qui le détient à 100%. Il en est de même de la Compagnie nationale d’électricité (CEET), de la SNPT, la Société nationale des Phosphates du Togo, dont les opérations sont parmi les premières sources de devises, ainsi que des sociétés en charge de la gestion et de l’approvisionnement en eau potable.

Avec un capital libéré de 10,5 milliards FCFA, Togo Invest, principal bras armé financier de l’Etat chargé de conduire le développement et la mise en œuvre des investissements structurants, est avec la SNPT (15 milliards FCFA), le complexe hôtelier Sarakawa (10,9 milliards FCFA) les plus gros actionnariats détenus à 100% par le Togo.

L’Union togolaise de banque (UTB), dont la privatisation est en cours demeure la seule entité bancaire entièrement dans le giron de l’État.

Autre fait saillant : fin 2019, sur les 28 sociétés à économie mixte dont il partageait l’actionnariat, l’État togolais était majoritaire dans au moins six (06).

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Il s’agit de la SOTRAL, la compagnie de transport urbain en commun (dont il détient 96% des parts), les stations T-oil, ex-Shell (79%), la STSL (Société togolaise de stockage de Lomé), la SALT, la société qui gère l’Aéroport de Lomé (60%). La BTCI (70%) en plein processus de privatisation, au bout duquel l’État devrait perdre le contrôle ainsi que la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), qui a reçu en début d’année le feu vert du Parlement pour être cédé à Olam, sont également détenue majoritairement par Lomé. Au bout de cette dernière cession partielle, le Singapourien devrait prendre le contrôle avec 51% de parts, et 9% pour le gouvernement togolais. Les producteurs, quant à eux, garderont 40% de la société cotonnière.

Cette grande première évaluation synoptique des actifs financiers de l’État, intègre également la fusion de deux sociétés d’Etat (TogoTelecom et Togo cellulaire) en une société d’économie mixte, Togocom dans laquelle l’Etat détient une part de 49% du capital social et le partenaire Agou Holding en détient 51%, précisent la Direction des opérations financières et du portefeuille de l’Etat.

TogoFirst