Démunis et coincés au Liban, des Togolais appellent Faure à l’aide

 

 

 

Plusieurs Togolais résidant au Liban sont en situation très difficile en cette période de Covid 19. Le Liban, fragilisé avant l’apparition du Covid 19 par une crise économique est rendu exsangue par la pandémie à coronavirus; le taux de chômage a grimpé et l’horizon économique s’obscurcit de jour en jour. La majorité écrasante de nos compatriotes y vivant ont perdu leurs emplois avant le Covid 19 et le confinement est venu aggraver la situation.

Plusieurs Togolais résidant au Liban sont en situation très difficile en cette période de Covid 19. Le Liban, fragilisé avant l’apparition du Covid 19 par une crise économique est rendu exsangue par la pandémie à coronavirus; le taux de chômage a grimpé et l’horizon économique s’obscurcit de jour en jour.

 

La majorité écrasante de nos compatriotes y vivant ont perdu leurs emplois avant le Covid 19 et le confinement est venu aggraver la situation. “Nous n’en pouvons plus”, lâche Balakinde Delphine Marie, présidente des ressortissants de la Kozah, et chargée à l’organisation et de la discipline de l’association des Togolais au Liban. “Déjà la solitude suffit pour nous tuer, la faim, n’en parlons pas.”, déclare-t-elle, visiblement à bout de souffle. Elle lance un vibrant appel aux autorités togolaises pour solliciter leur intervention rapide.

 

“Monsieur le président Faure, pardon, viens nous rapatrier, sinon le pire va nous arriver. Je veux rentrer au Togo, c’est mieux de mourir de faim chez soi, monsieur le ministre des affaires étrangères, faites quelque chose, et au plus vite s’il vous plaît!”, crie-t-elle.

 

Delphine porte ainsi la voix de toute une communauté. Nous avons reçu des images horribles d’une togolaise, séquestrée par ses employeurs, complètement amaigrie par la faim, et des audios dans lesquels elle lance un appel de détresse à ses frères et sœurs vivant au Liban.

 

“Cela fait plus d’un an que je suis arrivée ici, je n’ai jamais mis pied dehors. On ne me permet pas de sortir. Maintenant, je suis même sevrée du manger, je suis en passe de mourir si rien n’est fait.

 

 

Je ne connais même pas le nom du quartier dans lequel je réside”, alerte-t-elle, d’une voix à peine audible. Balakinde Delphine Marie, plus connue sous le pseudo “La princesse de la Kozah” informe que la carte de séjour de la plupart ont expiré ou sont en passe d’expirer.

 

 

Or selon la loi libanaise, en cas d’expiration de la carte de séjour, il faut forcément payer à la sûreté générale une amende de 200 dollars avant d’envisager une quelconque sortie du pays. Delphine Marie a tenu à saluer les efforts du Consul du Togo au Liban qui fait de son mieux pour assister des togolais nécessiteux en vivres.

 

Mais elle persiste, la solution, c’est le rapatriement. Le Liban, faut-il le préciser, est un pays du Moyen-Orient coincé entre Syrie, Israël et Chypre.

 

D’après un communiqué du ministère des affaires étrangères en date du 23 mai 2020, après le rapatriement de 150 compatriotes de la France et du Koweït, “d’autres dispositions sont en cours en vue de rapatrier les autres compatriotes bloqués hors des frontières togolaises dans cette situation de crise sanitaire.

 

Vivement!!!

 

La Symphonie