Dernière minute: le médecin-militaire accusé est interpelé

 

 

Le médecin militaire accusé d’avoir agressé et humilié un infirmier, employé au pavillon militaire du Centre universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO), serait sous les verrous, croient savoir beaucoup de sources.

 

 

 

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« Le dimanche 24 janvier, un de nos collègues en service a garé sa moto à un endroit où un médecin avait l’habitude de garer sa voiture. Le médecin ayant constaté cela à son arrivée au service, a obligé l’infirmier à s’agenouiller devant tout le monde. De plus, il a vandalisé la moto du collègue. Nous condamnons vigoureusement cet acte posé par un médecin militaire dans une institution publique. Donc notre démarche ce matin, vise à montrer à tout le personnel médical que nous sommes dans une relation de collaboration et non de subordination. Ce que les médecins ont souvent ignoré. L’infirmier n’a jamais été et ne sera jamais un subordonné des médecins, parce que l’infirmier exerce avec toutes ses valeurs », relate un infirmier au micro d’AfreePress, obligeant l’Association nationale des infirmiers et infirmières du Togo (ANIIT) à organiser une manifestation d’humeur à travers un sit-in ce lundi 1er février devant la direction du CHU SO à Lomé.

L’ANIIT assure lors de la manifestation de protestation d’hier qu’elle fera tout obtenir justice, informant même que le ministre de tutelle a été saisi de l’affaire de l’agression d’un des leurs. Et qu’elle compte mener d’autres actions afin que dorénavant les droits de ses membres soient respectés.

Des informations concordantes nous apprennent aujourd’hui que le médecin militaire, auteur de l’agression, aurait été arrêté au lendemain de son acte, c’est-à-dire le lundi 25 janvier 2021.

 

 

« Selon les informations confirmées par la direction générale du CHU Sylvanus Olympio, le médecin militaire ayant mis à genoux l’infirmier est aux arrêts depuis lundi 25 janvier 2021, quelques heures après l’incident signalé », insiste  24heures.info.

 

 

L’accusé « risque une radiation de l’armé qui pourrait aussi lui valoir une suspension de l’Ordre national des médecins », poursuit ce confrère en ligne. L’infirmier violenté, lui, se trouve dans les mains d’un psychiatre, chargé de lui préparer à reprendre son travail après l’humiliation à lui infligée dans une affaire banale.