[ENQUETE] Tout comprendre du scandale du CHR de Kuégué !

 

La pandémie liée à la Covid-19, commençant par l’envergure de la batterie de propagande orchestrée, passant par la grande innovation dans la comptabilisation mondialisée de ses ‘’victimes’’, la guerre des groupes pharmaceutiques, le cafouillage dans les traitements, la rapidité dans la production des vaccins,  les dégâts socio-économiques causés et les mystères qui l’entourent depuis son apparition en décembre 2019 paraissent à la longue, aux yeux du monde, que l’on est loin de l’idée d’un phénomène naturel. A une étape de la pandémie, les réactions sporadiques de Donald Trump des USA et certaines voix autorisées éclairaient l’opinion sur les théories du complot. Plus de deux années après le premier cas au pays de Xi Jinping, beaucoup de zones d’ombre persistent et la guerre Russie-Ukraine semble être le traitement le plus efficace qui a relégué le Coronavirus à l’arrière-plan. Certains pays comme le Togo continuent d’entretenir la peur de cette maladie. Beaucoup de salives et d’encres ont coulé sous le pont et d’autres l’associent à une vaste entreprise d’économie de la maladie dénommée Covid-business en référence à l’expression « économie de la guerre ».

 

Le président de la Coordination Nationale de la Gestion de la Riposte (CNGR) n’est autre que le médecin colonel Mohaman Djibri. En effet, en Conseil des Ministres le 21 mars 2020, le Gouvernement a pris la décision de réquisitionner l’Hôpital Régional dénommé Centre Hospitalier Régional Lomé Commune (CHR-LC) à la prise en charge des maladies infectieuses y compris la COVID 19. A l’époque, cet hôpital qui est un don de la Chine était dirigé par le Docteur Yakoubou Sadicou, avec un effectif des soignants au sein duquel les chinois. Mais dans la foulée, le Commandant Macamanzi Atafèi Laroutoki est nommé nouveau directeur par le Ministre de la santé, car dit-on, étant spécialiste en gestion des programmes de santé,  en remplacement de M. Yakoubou Sadicou. Ainsi donc l’équipe des agents des FAT s’élargie à la tête des unités sanitaires du pays. Le CHU-SO, le CHU-CAMPUS et même l’Institut National du Service d’Hygiènes sont désormais contrôlés par la grande muette. La militarisation à outrance des services de santé publique se poursuit sous Faure Gnassingbé au détriment des civils qui ont été les pionniers de la médecine au Togo. Cette situation est inédite au Togo à défaut d’un hôpital militaire. 

Les africains peuvent maintenant louer Dieu et les mânes des ancêtres car l’hécatombe que les uns et les autres dont le patron de l’OMS avaient prédite pour l’Afrique n’a pas eu lieu. Mais rappelons que la gestion de cette crise sanitaire a été une catastrophe dans nos pays à cause de la cupidité de filles et fils du continent. 

Pour cette publication, nous nous appuyons sur les rapports et données annuelles récoltés et traités par la direction générale du CHR-LC au niveau de ses services spécialisés. Comme activités en dehors de l’assistance des soins médicaux, l’hôpital octroie  les vivres et non vivres aux malades, les visites et assistances aux personnes vulnérables. Cette procédure permettait une meilleure prise en charge des indigents, c’est ainsi que tous les ans  le service social du CHR Lomé–Commune présente  ses activités menées. Il s’agit d’une bonne pratique de gestion qu’il faut exiger dans tous les hôpitaux publics du Togo.

 

Allons à la découverte du CHR-Lomé Commune avant sa réquisition pour la Covid-business

Le CHR-LC se situe au niveau intermédiaire du système public de santé. Il constitue le deuxième niveau du réseau hospitalier et à ce titre, il assure un appui technique aux soins de santé primaires particulièrement, en matière de gestion, de formation-supervision et de recherche. Les services de médecine et spécialités du  CHR-LC résument en chirurgie et spécialités, aide au diagnostic, kinésithérapie, soins  préventifs  et  promotionnels, logistique médicale, service social et services administratifs.

Au terme des activités ordinaires régulièrement réalisées en 2019 peu avant la réquisition du centre en mars 2020, l’on note les consultations, analyses, Radiologies, hospitalisation, ECG, Echographie, actes opératoires, achat de produits pharmaceutiques, achat de sang, le tout dans le tableau ci-dessus.  L’équipe du Directeur Yakoubou Sadicou, a porté assistance à 75 enfants hospitalisés en pédiatrie en quitte (composition : un kilogramme de riz, un litre d’huile et une boite de tomate). Le CHR-CL va parfois, au-delà, de sa mission première par la formation au centre d’écoute à Novissi  sur le leadership et le développement personnel, participation à la célébration du 8 mars, des rencontres avec les institutions dont les Ministères et certaines femmes leaders pour la journée mondiale de la femme, la distribution des non-vivres comme, savon liquide, savon en poudre, friperie, pagne, pince habit hors usage, couche bébé ; tous ces gestes grâce aux églises (Catholique, Christianisme céleste, Protestante, association des femmes et autres etc…).  
                 
RAPPORT ANNUEL 2019 DU SERVICE SOCIAL DU CHR-LOME COMMUNE  
                 
Nature Nombre de cas  Nature des cas Coût Initial Participation Prise en charge
Adulte  Enfants
H F G F
Consultation 128 37 68 13 10 1 936 470 950 760 985 710
Laboratoire 860 260 482 66 52 9 281 500 4 211 000 5 070 500
Radiologie 900 256 586 27 31 5 856 620 3 043 340 2 813 280
Bloc Opératoire 105 38 55 4 8 3 282 970 1 624 660 1 658 310
Hospitalisation 854 211 340 166 137 12 602 300 5 995 900 6 606 400
Electrocardiogramme (ECG) 470 141 312 7 10 3 331 630 1 546 740 1 784 890
Echographie 73 12 57 3 1 663 140 315 120 348 020
Pharmacie 148 15 57 28 48 8 281 615 0 8 281 615
TOTAL 3 538 970 1 957 314 297 45 236 245 17 687 520 27 548 725

Source : RAPPORT ANNUEL  2019 DU SERVICE SOCIAL DU CHR LOME- COMMUNE 

Ce rapport indique que pour l’année 2019, le nombre de patient (e.s) adultes comme enfants,  ayant bénéficié des services sociaux au CHR-LC est de 3538 pour un montant total de 45 236 245 FCFA. Ce qui n’est pas négligeable dans le contexte des soins au Togo.

Pour la nouvelle année 2020, les grands défis du management étaient, entre autres, d’augmenter la performance du CHR-LC par la qualité des soins et l’accueil des malades et surtout la réduction significative des mortalités par rapport aux années antérieures.  Tout ceci, dans une perspective d’’augmentation de la subvention, informatisation du service social, doter le service social d’un bureau adéquat et une bonne prise en charge des patients les plus vulnérables, surtout les personnes vivant avec le VIH-SIDA.

 

 

 

Le bilan chiffré du CHR-LC dans la prise en charge des patients entre 2017-2019

L’hôpital chinois de Lomé était un carrefour hospitalier stratégique, car très polyvalent bien avant l’état le siège au premier trimestre 2020. Le tableau des soins internes indique que 7804 cas de malades ont été pris en charge en 2019 au CHR-LC. Sur l’ensemble, il y a eu 219 décès soit 2,8%. 

Les détails ci-dessous témoignent de l’importance de ce centre chinois dans le grand Lomé.

La revue annuelle des activités du CHR-LC en 2019 se présentent comme suit par département de soins: 

  • Le service de pédiatrie qui a été doté d’une couveuse, une photothérapie et un nébuliseur en 2019. En consultation externe, les infections respiratoires aigües constituent la première cause de consultation suivi des anémies et des infections néonatale, avec une courbe en dent de scie de 2487 cas en 2017 puis une baisse de 1621 en 2018 avant de repiquer à 3347 cas en 2019. Le paludisme grave demeure la première cause d’hospitalisation suivi des anémies et les infections néonatales avec 1740 cas en 2017, avec une baisse de 1703 cas en 2018, puis une augmentation de 2627 cas en 2019. Cet ordre constituent les trois premières causes de décès avec une augmentation qui passe de 142 en 2017 à avec baisse de 106 en 2018 et une hausse de 165 cas de morts en 2019. Une létalité élevée des infections néonatales, une létalité élevée dues au paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans et une mortalité élevée dans le service de pédiatrie constituent les problèmes prioritaires auxquels le plan d’action élaboré permettra de réduire le taux de mortalité de 6% à 3% pour atteindre l’objectif de 2020.
  • Le service de rééducation fonctionnel a reçu au total 1080  cas provenant des services internes du CHR-LC et les externes. Il ressort que les appareils plâtrés viennent en premiers avec 36% des patients ensuite, les séquelles d’immobilisation et les lomboradiculalgies en deuxième et troisième place. Les difficultés rencontrés sont beaucoup plus liées aux insuffisances du matériel orthopédique, du personnel et des locaux et de la charge du travail.
  • Le bloc opératoire  à la gynéco-obstétrique ; sur 1535 interventions, les césariennes seules font 1441 soit 93,87%, en chirurgie viscérale sur 179 patients opérés, les cures herniaires font 87 soit 48,6%. En traumatologie, sur 167 patients les ostéosynthèses font 89 soit 53,29%. En ORL, sur 40 patients, les amygdalectomies et thyroïdectomies font 14 patients chacun soit 35% pour chaque pathologie et le bloc a fait 1216 anesthésies. Toutefois, l’on note une légère baisse du nombre de césariennes qui était de 1574 cas en 2018 à 1441 cas en 2019, en chirurgie de 240 interventions en 2018 à 179 cas en 2019, en gynéco de 1692 en 2018 à 1535 patients en 2019.
  • Le service de gynéco-obstétrique a noté une augmentation considérable du nombre de consultations externes de 1248 en 2018 à 1651 en 2019 et en CPN de 1267 en 2018 à 1576 en 2019. De même, en PTME, le nombre de femmes enceintes dépistées, passe de 1807 en 2018 à 2212 en 2019 et le nombre de nourrissons nés de mères séropositives est passé de 85 en 2018 à 125 en 2019. Dans tous les cas, il y a eu une baisse des accouchements que ce soit par voies basses de 1600 en 2018 à 1495 en 2019 et de césariennes de 1605 à 1449, dont la cause principale est la fermeture du bloc pour des travaux de réfection pendant  un mois. Notons aussi que les infections génitales sont la première cause de consultation avec 21,5% et les algies pelviennes en deuxième avec 13,6%. Les suites de couche demeurent la principale cause d’hospitalisation avec 81,57% et le nombre de décès maternels qui est considérablement réduit à 02 décès pour 2019.
  • Le pôle chargé du programme VIH dans ses activités, a enregistré  et mis sous traitement ARV 1546 malades PVVIH avec 06 décès. Étant donné le bon suivi de sa file active, le CHR-LC a été choisi pour faire partie des 25 sites du projet PEPFAR qui accompagne le Togo dans l’atteinte de ses trois 1er 90. Avec l’appui de direction du CHR-LC, la gratuité de la SRV, CD4 était effective depuis novembre 2019. Ainsi l’objectif du projet est que le CHR-LC doit dépister et mettre sous traitement 1181 cas d’ici septembre 2020, soit 24 cas dépistés par semaine. Notons qu’en fin 2019, le CHR était  dans la zone rouge avec un gap de 122 cas à rattraper ceci lié au faite que les cas ne sont pas achetés comme le font d’autres sites. Néanmoins les résultats sont satisfaisants et  des recommandations ont été faites pour améliorer les résultats.
  • Le service d’orthophonie qui dans son rapport a reçu au total 10 patients avec diverses pathologies.
  • Le service de psychologie médicale a enregistré pour l’année 2019 en consultation 62 patients, avec au total 252 entretient cliniques et psychothérapies. Selon les analyses statistiques les femmes font 68% des consultations avec pour première cause de consultation les épisodes dépressifs majeurs avec 52,77%, ensuite les troubles anxieux avec 9,93%. Il faut préciser que le service reçoit 60% de ses cas provenant des services internes du CHR-LC et le reste vient de la population riveraine. En somme, que ce soit, le service d’orthophonie et  de psychologie médicale, les difficultés rencontrées sont d’ordre matériel de prise en charge et le cadre du travail restreint ce qui ne met pas à l’aise les patients et leurs accompagnants. Ainsi, des suggestions ont été faites à l’endroit de la direction. 
  • Le CHR-LC est dotée d’une morgue où sont conservées les dépouilles mortelles venant de partout. Mais, rappelons qu’au début de la Covid-19, cette morgue également a été réquisitionnée causant des dégâts aux familles qui parfois étaient obligées de conserver leur mort à domicile dans des conditions d’hygiène déplorables.

La course au trésor autour de la mystérieuse pandémie Covid-19

C’est précisément en Chine des Mao Zedong, que le terme « crise » porte une double signification qui se décline en « dangers et opportunités ». Thierry Libaert, dans son ouvrage « La communication de crise » présente d’ailleurs, un tableau de crise de 1982 à 1999, qui se traduit par de réelles opportunités pour les entreprises.  Mais, dans un pays comme le Togo,  la crise est synonyme de la période dorée de jouissance pour une minorité sans perspective inclusive. Cela cadre parfaitement avec cette célèbre citation de Martha Washington, en finance qui est « L’essentiel de notre bonheur ou malheur dépend de notre vision des choses et non pas de notre situation financière ». Notre confrère « LE RENDEZ-VOUS » sous-titrait à la Une de son numéro 349 du 28 avril 2021 « Le Oui-Non du Corona-Business au Togo ». Il s’agit des révélations rocambolesques et réelles qui interpellent la conscience de tous les togolais et que chacun doit essayer de rassembler pour l’histoire de notre chère Nation. Car, après la grande pagaille viendra certainement le moment de la vérité et de la justice où chacun devra rendre les comptes de sa gestion de la Covid-19. Aujourd’hui, c’est reconnu au Togo que les Corps habillés ont un gros appétit pour l’espèce sonnante et trébuchante au point où Faure Gnassingbé lui-même ne serait pas en parfaite sécurité à son propre domicile. Car, la cabane d’Ali Baba est aussi souvent victime de vol. Semble-t-il que c’est un véritable scénario GANG NO PLAY qui se déroule au palais. Bref, le Chef de l’État aurait des pickpockets parmi ses proches serviteurs. Selon un soldat à la retraite, dixit « L’argent est la gangrène des jeunes officiers de nos jours. C’est peut être cette course effrénée qui mettra le fils à nu un jour. Certains parmi nous comme le Général Nabédé et le Colonel Assiah sont partis démunis pour leur honnêteté ». 

 

Nonobstant le zèle français qui a attribué une médaille d’honneur par le biais des Affaires étrangères de la France au Médecin-Colonel Djibril, en récompense à son action depuis le début de la lutte contre la pandémie au Togo. Le Professeur Ihou Wateba, à travers son giottisme s’est vu nommé ministre de le PM Victoire Tomégah-Dogbé. Plusieurs parmi les médecins togolais au-devant de cette lutte auraient engrangé honnêtement ou frauduleusement beaucoup d’argent pendant que les mesures prises appauvrissaient la masse populaire. Dans le milieu hospitalier, les bruts avaient couru que Faure Gnassingbé, dans sa magnanimité, aurait donné par trois fois 10 millions de Francs CFA (EUR 15267) à chacun des membres du comité de riposte et Conseil scientifique soit 30 millions FCFA (EUR 45802) par individu au moment où le pays ne dispose pas de plateau technique pour les soins primaires. L’on se rappelle des divergences au sein du CHR-LC qui avaient abouti au renvoi pur et simple des premiers volontaires (praticiens) au sein de l’équipe. Les maux étaient liés à l’insuffisance de la ration alimentaire et le détournement par la hiérarchie des primes octroyées par le Chef de l’État  aux soignants. Ces primes ont connues deux épisodes. Au début de la maladie sur le site du CHU-Campus, tous les praticiens persévéraient chacun sans discrimination la somme de 600 mille FCFA (EUR 916) net tous les mois. Les choses ont subitement changé après leur installation sur le site du CHR-LC. Au CHR-LC, la donne a changé. Pendant que l’équipe d’infirmiers et autres assistants qui étaient en contact au risque de leur vie avec les malades de Covid percevaient des primes de façon aléatoire de 150 000 FCFA (EUR 229) pour les assistants, 100 000 FCFA (EUR 153) pour les infirmiers et 50 000 FCFA (EUR 76) pour les techniciens de surface, la bande à Ihou Watteba (les professeurs, médecins et les hauts gradés) qui passaient une fois par semaine pour s’enquérir des nouvelles se taillaient la part du loup avec plus de 300 000 FCFA (EUR 458) chaque mois.

Pire encore, au moment où le gouvernement et les partenaires au développement se tracassaient pour trouver les fonds afin de gérer cette pandémie, le premier acte du Commandant Macamanzi Atafèi Laroutoki, pour marquer sa nomination comme nouveau Directeur du CHR-LC version Covid-business équipait son bureau. Dans un premier temps, ce dernier met à contribution les tacherons pour élargir son bureau du directeur. Puis, l’équipement de nouveaux climatiseurs plus puissant et la dotation en meubles, électroménagers, dont un nouveau réfrigérateur à la dimension du boss. C’est aussi au même moment que les surfacturations de tout genre en lien avec les travaux de rénovations du centre. L’un des ouvrages le plus frappant est la construction d’un parking externe à la devanture du CHR-LC, à coup de millions de FCFA. Tous les observateurs se demandent s’il était vraiment urgent ou opportun de faire cette œuvre au moment où les centres de santé du Togo manquent cruellement de place et de la logistique. Pour un bon directeur d’hôpital la priorité aurait été d’augmenter les capacités du CHR-LC. L’on a en mémoire également l’achat de 150 respirateurs (plutôt des appareillages d’apnée du sommeil) à coup de milliard qui n’a abouti qu’à une trentaine de place de prise en charge des cas de détresse liés au coronavirus. Ce qui est visible et qui ne trompe personne est que le signe extérieur de vie de tous les adeptes de la Covid-business a connu un changement positivement significatif. Alors que leur gestion de la pandémie a ruiné même les paysans des hameaux. 

De toute les façons, le peuple togolais attend patiemment les comptes de 400 milliards de budget alloués à la riposte et les recettes liées aux tests à l’aéroport, services d’hygiène, les achats et dons en vaccin…

 

 

Pourquoi la nécessité et l’urgence de rouvrir le CHR-Lomé Commune au grand public

A un moment donné, nous avions prédit cette situation lors de nos débats publics sur les médias « Quand le moment arrivera, on ne trouvera personne pour proclamer la fin de la covid-19 » dixit Francisco NK. Est-il dit qu’à certains moments, tous les émissaires qui passaient de médias en médias avaient honte de continuer par maintenir la terreur.  Tout se passe comme s’ils ont commencé tous par raser les murs. La star médiatique Colonel Djibril aussi n’anime plus ses conférences de presse hebdomadaire. Selon le site officiel du gouvernement togolais déjà le 09 février 2022, « Vide médical au CHR Lomé-Commune » car, le CHR Lomé-Commune, dédié à la prise en charges des cas graves de Covid-19 est presque vide. Le confrère continue, à ce jour, nous n’avons plus qu’un seul patient non vacciné en soin a indiqué mercredi le médecin-colonel Mohaman Djibril, responsable de la CNGR (Coordination Nationale de Gestion de la Riposte contre la pandémie). Une très bonne nouvelle, mais pour maintenir le business, « Mais le virus circule toujours », dixit le Colonel Djibril.

Le tableau de répartition des malades hospitalisés par service indique 8024 patients en 2017, 7100 en 2018 et 7804 cas de malades en 2019 soit 704 cas de plus de 2018-2019. La gynécologie et la pédiatrie tiennent la tête suivies de la médecine générale et la chirurgie. Le service traumatologie qui a été ouvert en 2018 peut recevoir plus de 300 patients l’an. Le centre dispose également de l’ORL, l’ophtalmologie et les traitements traditionnels chinois.

Malgré l’alerte du confrère « Le Correcteur » dans son numéro 1049 du 13 juin dernier « SOS ! Libérez le CHR Lomé-Commune de Covid-business : Trop de morts gratuites au CHU Tokoin, faute de place » soit plus de quatre mois après le constat du Colonel Djibril. Ce gros cri de détresse du Journaliste n’a rien dit de significatif chez ceux-là-mêmes qui sont au cœur du système de santé donc en phase avec les problèmes quotidiens du domaine.

Si les responsables actuels du CHR-LC se taisent  pour les avantages pécuniaires et matériels que le chao les procure, la grande majorité des praticiens évitent de s’attirer les foudres. Un Professeur en médecine, responsable d’une unité au CHU-Campus se livre sous anonymat «Le service ortho et chirurgie des CHU Campus et SO sont totalement débordés. C’est le CHR-LC qui faisait le gros du boulot en prenant en charge les accidentés Zem, mais depuis la fermeture tout se rabat sur nous et nous ne pouvons que les renvoyer au CHU-SO qui se trouve aussi dépassé ».

Si l’hécatombe de la Covid-19 est resté loin du Togo et que leur nouvelle trouvaille « Variole de singe » aussi peine à faire le sale job c’est que les togolais se doivent d’être plus optimiste et sans panique en observant les règles barrières pour passer totalement le cap de cette Covid-19 tel que décliné par l’homme politique Winston Churchill dans ses mémoires « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ».

 

En attendant que la République Populaire de Chine revendique la réouverture de leur centre pour la prise en charge du grand public, comme le ferait depuis la coopération occidentale (allemande, française, américaine…) s’il s’agissait de leur œuvre, le Cdt Atafèi Laroutoki et les occupants d’infortune du CHR-LC doivent plier bagages pour permettre une reprise efficace des soins. Sinon à ce rythme de résurgence sporadique coïncidant avec les évènements majeurs (calendriers politique et fêtes traditionnelles), il est à craindre que le virus SARS-CoV-2 devienne une particularité togolaise. Au moment où nous bouclons cet article, le 04 juillet 2022, le pays tout entier ne compte que 162 cas actifs et à peine une dizaine en hospitalisation pour un CHR-LC qui accueillait autour de 650 patients par mois. Sur les trois années le monstrueux Covid-19 n’a fait que 275 morts contre le cancer qui tue plus des milliers morts par an. Le bon sens aurait voulu que l’Etat togolais lui-même prenne ses responsabilités pour aménager rapidement un coin pour les infectieux et rouvrir le CHR-LC aux populations togolaises.

Le SARS-CoV-2 est un virus qui a toujours existé et qui sévissait souvent en temps de Mousson emportant les plus fragiles. Tous ceux qui ont fait le pèlerinage à la Mecque en savent quelque chose.

Un titre spécial sera consacré en hommage à nos chers disparus de la Covid-business et aux vrais faux cas de la Covid-19 au Togo. 

 

 

Avec Tampaexpress