Exclusion de NOVELAS TV du bouquet canal+ : le rôle de l’UEMOA !

 

 

 

UEMOA/MEDIA: L’Union économique et monétaire ouest africaine se serait-elle enfin décidée à libérer les chaînes de télévision de ses pays membres de la colonisation de CANAL+?

L’UEMOA

 

 

 

Par lettre en date du 15 mars 2021, et suite à la saisine de la société TPA Malivision, l’UEMOA est en train d’engager une procédure de demande de renseignements auprès des différents acteurs du secteur de l’audiovisuel, relative à certaines pratiques malsaines auxquelles se livre le groupe CANAL+.

 

 

 

A preuve, la correspondance ci-jointe, adressée au Directeur de CANAL+ Togo ainsi qu’à ses collègues de la sous région leur enjoignant de fournir certains renseignements concernant leurs activités dans nos pays.

Il faut préciser que ces dernières années, CANAL+ International, profitant de sa toute puissance financière, se livre à un véritable cannibalisme commercial contre ses concurrents, les déstabilisant, les fragilisant pour ensuite les fagociter. Il en est ainsi pour la société propriétaire de la chaîne Télé NOVELAS qui, récemment, a perdu tous ses droits de diffusion des feuilletons afro-brésiliens, du fait de l’offensive agressive de CANAL+ International. La chaîne Télé NOVELAS vient d’être d’ailleurs purement et simplement supprimée du bouquet CANAL+.

 

 

 

 

Les chaînes de télévision nationales des pays membres de l’UEMOA n’échappent pas à cette gourmandise sans limite de CANAL+ International.

Depuis une dizaine d’années, CANAL+ International a imposé à ces chaînes « des contrats de partenariat » qui tournent à son avantage exclusif. Ces chaînes devant, en effet produire, éditer et transporter à leurs frais leurs images jusqu’aux installations de CANAL+ qui en commercialise le signal à son propre compte sans aucune ristourne pour les chaînes éditrices. CANAL+ pousse le bouchon jusqu’à imposer aux chaînes nationales africaines « partenaires », de diffuser des centaines de ses spots publicitaires en guise de remerciement.

 

 

Nous reviendrons sur ce dossier sulfureux dans un prochain article.

 

 

 

Source : RAMBO