Homosexualité entre mineurs : au Togo, SOS Villages d’enfants au cœur d’un gros scandale

SOS Villages d’enfants ont pour vocation d’accueillir en leur sein des enfants auxquels ils offrent l’encadrement, l’épanouissement et la chaleur humaine. Si jadis, cette mission a été accomplie avec virtuosité, de nos jours, dans SOS Villages d’enfants la rigueur qui sied à l’encadrement de ces êtres immatures est en perte de vitesse. C’est ainsi que dans SOS Villages enfants du Togo, des actes amoraux sont de plus en plus notés.

 

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Au sein de SOS Villages d’enfants bureau du Togo,  le laxisme et la négligence du personnel d’encadrement profitent aux  enfants  qui développent toutes sortes de vice. Violences physiques, violences sexuelles, attouchements, viol, homosexualité… tels sont ce qu’on rencontre dans les quatre murs de la Fédération.

 
 

La situation est telle que certains pensionnaires du Village à l’instar de Serge (nom d’emprunt), 8 ans, traumatisé par ce qu’il vit dans le Village, puisque victime d’abus sexuel mais aussi de violence verbale et physique, a exprimé le désir de quitter le Village et rentrer en famille.

 
 
 
 

Sans circonlocution, Michel, 14 ans, déclare avoir eu des relations sexuelles avec Justine pendant la période de confinement. « On se baise 4 fois par semaine », déclare-t-il.

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Quant à Andréas, 13 ans, elle est victime de tentative de viol. Elle a  affirmé que Roger  lui a demandé de venir dormir avec lui dans la même chambre parce qu’ayant peur, mais une fois dans la chambre, ce dernier a tenté d’entretenir des relations sexuelles avec elle sans son consentement au moment où elle dormait. Son réveil lui a permis d’échapper au viol car son prétendant violeur l’a déshabillée et couché auprès d’elle.

Dans les Villages d’enfants SOS Togo ce qui se passe dépasse l’entendement. Des tendances homosexuelles se développent dans le Village et si on n’y prend pas garde, elles risquent de se propager et aller au-delà du Village. Joël (15ans) reconnait cette tendance et affirme avoir été victime lui-même entre l’âge de 5 et 6 ans au sein du Village. Il a subi cela jusqu’en classe de 4ème. Il reconnait avoir eu aussi des relations anales avec plusieurs camarades au sein du Village.   

 

 

Nicole avoue entretenir des relations sexuelles avec Serge qui lui a été présenté par son premier copain.

Lorsque le Bureau régional de SOS Villages d’enfant a eu vent de ce qui se passe au sein de l’établissement, il a licencié le 18 octobre 2021 une dizaine de hauts responsables de l’institution parmi lesquels la Directrice nationale, le Coordinateur national chargé de la protection de l’enfant, 7 mères SOS dont 2 à Lomé,  2 à Atakpamé, 2 à Kara et 2 directeurs de Village dont 1 à Kara et 1 à Dapaong.

Contacté par la Rédaction de TOGO SCOOP INFO, le Bureau de SOS Village d’enfants du Togo a confirmé ces informations.

«  Nous confirmons avoir démis de leurs fonctions un certain nombre de collaborateurs et ce en raison de leur non-respect des politiques et procédures en vigueur au sein de la Fédération », nous a répondu l’institution.

Et de poursuivre : « ces décisions sont en cohérence avec la législation togolaise du travail et ont un caractère confidentiel qui ne nous permet pas de les commenter ».

« L’Association a agi dans l’intérêt supérieur des enfants et jeunes qui lui sont confiés et a d’ores et déjà mis en place toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne continuité de ses activités et le maintien de la qualité de ses programmes », a conclu SOS  Villages d’enfants Togo.

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Créé à Imst en Autriche en 1949 par Dr Hermann GMEINER, SOS Village d’enfants, a commencé ses activités au Togo en 1979 sous la direction des Sœurs de la Divine providence de Ribauvillé et particulièrement feue Sœur Emmanuelle MULER. De Lomé, le projet s’est étendu à d’autres villes du pays notamment Kara, Dapaong et Atakpamé.

Aujourd’hui, le Togo dispose de plus de 39 familles qui accueillent plus de 400 enfants et plus de 1401 enfants dans les communautés au sein des familles vulnérables. Ces enfants sont encadrés par plus de 244 agents d’encadrement  pluridisciplinaire composés de psychologues, de sociologues, d’assistantes sociales, de gestionnaires, des financiers…

 

Avec Togoscoop