Il refuse de tuer le porc qu’il venait d’engraisser

 

 

 

 

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Cette routine a duré plusieurs années puis un jour, une situation, bien que banale, lui fera changer d’avis de passer du simple consommateur à l’éleveur.  Atsu Digoh n’a pas hésité à se lancer. Voici son histoire !

Le chauffeur Digoh est passionné de la viande du cochon qu’il met au four pour se délecter à chaque fois qu’il ressent l’envie. Pour une énième partie, après maintes recherches, il tomba sur un jeune cochon qu’il acheta à 15.000 F.CFA.

 

 

La forme du jeune mammifère le déplaisait au point où il prit la décision de reporter d’un mois son passage au feu. M. Digoh décida de prendre soin lui-même du porcelet, de l’engraisser pour avoir une viande beaucoup plus suffisante au moment venu.

« A ma grande surprise, dès le début de la 4ème semaine, le jeune porc avait déjà une carrure imposante. L’idée m’est alors venue qu’en lieu et place de le tuer pour juste manger, de l’élever plutôt » partage Atsu à agridigitale.net.

 

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Début d’une longue histoire

L’évolution du mammifère domestique (mâle, verrat) a séduit le consommateur-éleveur Atsu qui très vite, est retourné dans une ferme voisine négocier deux truies (femelles adultes) pour le croisement avec son seul mâle.

« Après 11 mois d’élevage, j’ai vendu le jeune porc que j’avais acheté à 15.000 à 160.000 F.CFA. J’ai fait de cet élevage une seconde activité à part mon métier de chauffeur. Aujourd’hui à Gadza, vous ne trouverez pas un porc en bas de 50.000 F.CFA. Les petits se négocient entre 20 et 30.000 F.CFA », rapporte l’éleveur avec fierté.

 

Depuis 3 ans déjà, Atsu consacre le clair de son temps à cet élevage qui lui permet de tirer des revenus pour s’occuper des besoins de sa famille et d’avoir un toit. Il compte dans son cheptel 45 têtes de porcs.

 

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Parti de rien, Atsu Digoh fait de son mieux pour bien entretenir ses porcs car affirme-t-il, nourrir les porcs n’a jamais été une partie de plaisir. Il faut selon lui, des moyens suffisants pour les nourrir.

Pour les jeunes qui veulent se lancer, voici son conseil tiré d’un proverbe du terroir : « L’enfant qui ne trouve pas assez à manger, ne peut pas élever des porcs« . Cet élevage, aussi rentable soit-il, nécessite assez de moyens pour l’entretien du cheptel. Laissez -nous votre avis en commentaire.

 

 

 

Agridigitale

 

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