Patrice Talon n’envisage pas  »gracier » Reckya Madougou

 

 

 

« Plusieurs opposants ont planifié une insurrection pour me faire tomber », a affirmé Patrice Talon, dans un entretien exclusif avec France 24 et RFI, la toute première prise de parole, du chef de l’Etat béninois, depuis sa réélection contestée du 11 avril dernier. Il accuse notamment Reckya Madougou, qui fut conseillère spéciale du dirigeant togolais Faure Gnassingbé, détenue depuis début mars, d’avoir « fomenté et financé des assassinats d’officiels, afin de créer un climat insurrectionnel ».

 

 

 

 Maintenant qu’il est réélu, Patrice Talon envisage-t-il une quelconque amnistie ou grâce présidentielle pour ses opposants ? Non, répond ce dernier, qui insiste sur le fait que ces derniers ont cherché à faire dérailler le processus électoral.

 

 

 

 

Il insinue même, « ce n’est pas un secret » que Reckya Madougou, a reçu des fonds de chefs d’État voisins pour sa campagne, refusant de les nommer.

 

 

 

 

 

Il dit toutefois comprendre les inquiétudes exprimées par le gouvernement américain à propos de ces arrestations d’opposants, mais n’envisage pas de les gracier.

Enfin, Patrice Talon écarte fermement toute intention supposée de vouloir changer la Constitution afin de pouvoir briguer un troisième mandat à la tête du Bénin.