[SCANDALE] Qui empêche l’implantation de la Fintech Wave au Togo ?

 

Fin septembre 2021, la Fintech Wave annonçait son arrivée à Lomé à grands coups de promesses de révolution dans le secteur des transferts Mobile Money. Une information qui a réjoui les consommateurs togolais, eux qui espéraient une réduction des frais de transfert, d’autant que Wave est auréolée d’une solide réputation dans la sous-région, au Sénégal notamment. Seulement, à peine quelques mois après son installation, la machine Wave est grippée par un gros grain de sable…

 

 

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Dans la droite ligne de son intégration réussie au Sénégal et en Côte d’Ivoire, Wave a reçu l’autorisation d’installation au Togo. La Fintech démarrait alors tambour battant, déployant une impressionnante campagne de recrutements à la pelle ; tout pour emporter l’affection des Togolais. Mais, le rêve ne va pas durer bien longtemps…

En effet, près de cinq mois après son débarquement en grande pompe au pays de Faure Gnassingbé, Wave a toutes les peines du monde pour obtenir l’agrément d’opérer au Togo. Un calice que la Fintech a bu jusqu’à la lie. Si bien qu’elle est tout proche de mettre la clé sous la porte.

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Wave l’a vraiment mauvaise. Encore qu’elle est subitement barrée par la concurrence féroce que lui oppose le principal réseau national, TOGOCOM, qui a baissé les frais de transfert TMoney depuis décembre 2021 au point d’égaliser Wave. En réaction, l’entreprise semble battre en retraite en Côte d’Ivoire. Dans un mail adressé à ses futurs ex employés, elle confronte ceux-ci à un cruel dilemme : accepter un mois de salaire ou partir en Côte d’Ivoire pour une formation à leurs propres frais. Face à un choix aussi cornélien, de nombreux salariés ont démissionné, selon des sources internes de la boite.

Ainsi se termine le rêve togolais de la jeune startup qui voulait damer le pion au cacique TOGOCOM ? Affaire à suivre…

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