Serail: ça chauffe entre Germain Meba et les opérateurs économiques !

 

 

Tomber de charybde en scylla, c’est l’expression qui convient à la situation de la succession de Jonathan Fiawoo, ancien Président de la Chambre de Commerce et d’industrie du Togo par Germain Essohouna Meba.

 

Alors que cette institution a besoin de se redynamiser et de mettre le Togo sur le piédestal des pays au climat d’affaires favorable, il nous est rapporté que le Président Germain Meba ne fait qu’à sa tête face aux opérateurs économiques. Détournement de projets, décisions radicales défavorables aux objectifs du PND du gouvernement, gestion autocratique de la chambre de commerce, manque d’initiative à faire envier le Togo par des investisseurs.

 

L’un des scandales de la conduite de la CCIT est le bras de fer entretenu avec l’ATOE, l’association Togolaise des Opérateurs économiques. Bras de fer pour une affaire qui devrait trouver de solution rapide sans protocole.

Alors que les autorités togolaises s’évertuent à trouver des solutions d’accompagnement de l’entrepreneuriat pour une amélioration du climat des affaires, certains hauts responsables des administrations publiques, par leurs agissements constituent une entrave à l’épanouissement des opérateurs économiques.

 

 

Ce constat est partagé par de nombreux entrepreneurs notamment ceux qui opèrent actuellement avec la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Togo (CCIT). Le radicalisme de Germain MEBA, le Président de la CCIT qui devient de plus en plus une entrave à l’amélioration du climat des affaires.

L’Association Togolaise des Opérateurs Economique (A.T.O.E), désappointée par le comportement du président de la CCIT est obligée de subir le calvaire qu’elle endure depuis quelques mois.

L’ATOE, d’après les informations en notre possession, a adressé il y a quelques mois une demande de cartes de ressortissant au président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie pour le compte des opérateurs économiques de l’association. Une demande qui a été complètement ignorée par le président du CCIT, Essohouna MEBA.

 

 

Après avoir procédé à une réclamation, il leur a été notifié que les demandes de cartes de ressortissants sont d’ordre individuel. Selon le président du CCIT, il n’est pas possible de faire une demande de cartes de ressortissants collectives, alors qu’aucune loi ne s’oppose à une délivrance collective de ces cartes.

 

 

 

Face au refus du président de la chambre de commerce, l’ATOE était dans l’obligation de faire parvenir un recours au Ministre du commerce et de l’industrie pour obtenir gain de cause.

Interpellé à ce sujet, le président du CCIT s’est contenté de renvoyer une lettre à l’ATOE pour réitérer son refus de donner suite à la demande de cartes de ressortissants collectives.

Les membres de l’association ne peuvent donc pas opérer légalement en tant qu’opérateurs économiques ; en plus ils sont dans l’incapacité de participer aux  élections consulaires et participer à l’amélioration du climat des affaires au Togo.

 

 

D’après des sources concordantes, il apparaît clairement que le président du CCIT, Essohouna MEBA, craint de voir la base électorale s’accroître avec la délivrance de ces cartes, un risque pour sa reconduite à la tête de l’institution publique. En clair, il craint que de nouveaux électeurs sur lesquels il n’a aucune emprise ne deviennent une entrave à sa réélection, d’autant plus que de nombreux scandales de mauvaises gestions et d’empêchement au bon déroulement des procédures d’enregistrement ont émaillé sa gouvernance.

 

La Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo est faible. Elle n’a pas une allure concurrentielle dans la sous-région et n’est pas en avant-garde des innovations économiques. Tout simplement parce que les élections pour choisir les membres des bureaux qui se succèdent sont frauduleuses et arrangées. Les personnalités qui animent la chambre se contentent de jouer sur des intérêts personnels au mépris de l’économie togolaise. Ils le font sans souci en raison de relations privilégiées qu’on leur attribue. Ils font en définitive du n’importe quoi et les investisseurs sont déçus par la qualité de cette chambre. Le dernier Président en date a fini son mandat dans un scandale financier qui l’a conduit dans les geôles de la gendarmerie. Aujourd’hui, c’est son successeur qui joue le roitelet dans la cours de l’économie togolaise en toute impunité.

Plusieurs affaires peu orthodoxes nous sont rapportées dans les relations entre le Président de la chambre de commerce et d’industrie du Togo et ses partenaires, ainsi que les investisseurs étrangers.

Vivement, qu’un regard particulier soit attribué à la gestion de ce secteur clé de l’économie pour que les intérêts privés ne prennent pas le dessus sur le service public à fournir aux usagers.

 

La Chambre du Commerce et de l’Industrie du Togo est une administration publique chargée d’apporter une assistance aux entreprises, un soutien aux entrepreneurs porteurs de projet et les aider dans leur démarche administrative. Cette institution a permis à de nombreux entrepreneurs de se lancer en toute confiance grâce à l’accompagnement. Mais très souvent, les comportements des dirigeants mettent en exergue la primauté de l’intérêt personnel sur les services publics fourni aux usagers. La gestion cavalière faite par Meba Germain ne facilite l’a poursuite des objectifs du Plan national de Développement initié par le chef de l’Etat. Un plan crié sous tous les toits face à des acteurs qui le sabotent dans l’ombre.

Alfredo Philoména

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