Sérail : Comprendre la nomenclature du Parti UNIR !

 

La ruée vers l’alternance est laborieuse. Sur le chemin, parmi les obstacles, se dresse le « champ de force » bleu, dernier rempart contre la poussée des mouvements démocratiques.

L’absurdité de la nage à contre-courant de l’histoire des obligés de Faure nous amène à nous interroger sur la psychologie et le profil des membres d’un système qui a atteint ses limites.

 

 

 

La typologie des bleus induit la compréhension de l’entendement des esprits réfractaires à l’alternance comme à l’émergence d’une nouvelle société démocratique, juste et prospère.

Typologie…

Trois principaux caractères définissent l’empire bleu.

1- Les Bleus des Bleus : c’est la frange des militants bleus qui n’ont simplement aucune idée de la situation et des enjeux du moment. C’est le « bétail ». Parmi eux on retrouve ces militants qui vivent dans des hameaux reculés, au fond du bastion bleu, coupés de toutes informations et intoxiqués par les valets locaux du système. Ce sont ceux qu’on habille, déplace et utilise à souhait. Pour eux, la vie est simple: « à chaque jour suffit sa peine. »

2- Les Bleus Exaltés:

C’est la catégorie endurcie de militants bleus. Ils participent à la mentalité selon laquelle, la fin du pouvoir bleu, c’est la fin de leur existence. Parmi eux on retrouve :

– les  » neveux », sont ceux qui doivent leur subsistance ou leur évolution à un « oncle » ou « parrain » haut-placé du système.

 

 

– les « uniformes bleus »: les corps habillés, recrutés pour la cause, la protection du système, ceux qui du coup, sortis de nul part, peuvent gifler un « civil », fut-il haut-cadre, ou « exécuter une cible » grâce à l’uniforme et au nom de la protection du donjon.

3- Les Bleu-clairs:

C’est la frange des savants du système. Ceux qui voient clair!

Ils sont de trois sortes:

– les aspirants: c’est principalement les jeunes formés et doués qui espèrent mettre à profit leur accointances avec le système pour se construire un mieux-être.

– les concubines: très calculatrices, elles investissent « corps et âme » pour entretenir le prince et lui soutirer toute sorte d’avantages que la République peut offrir. Parfois suscitées et téléguidées de « l’intérieur », elles arrivent à contrôler et maitriser le « Coeur » du pouvoir!

 

 

– les capitalistes: nationaux ou étrangers, véritables requins en quêtes de fortunes, ils créent et entretiennent à volonté les exploitations et privatisations des biens du pays, fabriquent des éléphants blancs, assurent les transferts et blanchiment de capitaux et suggèrent la nomination de pantins aux postes stratégiques de contrôle des ressources.

De tous ces grands « ouvriers » il y a certainement les  » Bleus éclairés « , ceux qui ont conscience de l’impasse, ceux qui au nom de la postérité, du sentiment patriotique et de la nécessité de perpétuer de façon honorable et républicaine l’exercice du pouvoir par les bleus remettent en cause le totalitarisme du prince et se retirent en silence…

 

 

Jaurès Tcheou