Sommet de Paris : Que ramène concrètement Faure Gnassingbé dans sa besace ?

 

 

 

 

 

L’Afrique a sans doute réussi à déjouer toutes les prévisions apocalyptiques faites à son sujet au début de la pandémie en évitant l’hécatombe en terme de vies humaines contrairement aux autres continents. Mais elle a payé un lourd tribut face aux conséquences désastreuses de la pandémie qui ont plongé le continent dans une récession abyssale. Il fallait trouver d’urgence la bagatelle somme de 100 milliards de dollars pour relancer en partie l’économie africaine dont les besoins de financement d’ici 2025 sont évalués à 285 milliards de dollars.

 

 

 

Atteindre l’objectif des 100 milliards de dollars, c’est l’enjeu principal du sommet de Paris considéré à raison comme le sommet de la solidarité où le consensus a globalement prévalu.

 

 

Le sommet propose un mécanisme de financement peu ordinaire qui préconise le recours aux droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire International. Ainsi le FMI en tant que mère des banques centrales va puiser dans ses réserves 650 milliards de dollars qu’il mettra à la disposition des États membres.

 

 

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En terme de quote-part, sur les 650 milliards, et c’est là où le bât blesse, seulement 33 milliards devaient mécaniquement revenir au continent africain qui ne participe qu’à hauteur de 3% aux réserves du FMI. L’on constate que le montant qui revient au continent est nettement en – deçà de ses besoins.

Pour combler le gap, la conférence a défendu l’idée de voir les pays aisés réallouer leurs DTS pour qu’ils reviennent aux pays pauvres en particulier ceux du continent africain. Cette formule pourra augmenter la part de l’Afrique qui pourrait atteindre les 100 milliards. A Paris, la formule a recueilli l’assentiment de tous les participants, un motif plutôt de satisfaction.

 

 

En dehors des DTS, il est aussi question de mobiliser des moyens à travers des plans d’aide bilatéraux et multilatéraux. Plusieurs organisations économiques internationales y sont favorables. IL s’agit de la Banque Africaine de Développement, de la Société Financière Internationale du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International qui a mis à la disposition du Togo 240 millions de dollars. L’annonce a été faite par la directrice du FMI Mme Kristalina Georgieva lors de sa rencontre avec le Président de la République le 16 mai dernier, à deux jours de l’ouverture du sommet.

Des orientations économiques qui confirment le leadership du chef de l’État togolais.

 

 

 

 

 

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La rencontre de Paris n’a pas passé sous silence le rôle combien indispensable et indiscutable que doit jouer le secteur privé pour la relance de la croissance des économies africaines, rejoignant ainsi une position sans cesse défendue par le chef de l’État togolais Faure Essozimna Gnassingbé qui a toujours préconisé la promotion du partenariat public-privé pour booster l’économie du continent.

 

 

 

 

Pour le Président togolais, l’appui au secteur privé africain reste décisif pour un continent qui aspire à sortir de la logique de l’assistance mais qui butte sur la défiance des investisseurs. C’est la raison pour laquelle, il a salué mardi l’organisation du sommet de Paris sur le financement des économies africaines. Selon le chef de l’État togolais, ‘’cette initiative portée par son homologue français Emmanuel Macron permettra de poser les bases de la croissance et de renforcer la résilience des économies africaines’’.

 

 

La position du président de la République a été vivement partagée par les autres grands acteurs du sommet de Paris que sont, en dehors des chefs d’État, les grandes organisations financières internationales notamment la Banque Africaine de développement, le Fonds Monétaire International, la Société financière internationale, filiale de la Banque Mondiale. A rappeler que les premiers responsables de ces organisations financières ont eu chacun à Paris, de très longs entretiens avec le chef de l’État togolais à la veille du sommet.

 

 

 

Que ça soit Christalina Georgieva du FMI, Mackhtar Diop de la SFI, Akinwumi Adesina de la BAD et madame Esther Duflo, économiste prix Nobel d’économie 2019, tous ont unanimement apprécié le leadership dont a toujours fait preuve le chef de l’État togolais et les efforts faits par le Togo dans les domaines de la lutte contre la pandémie du corona virus, la pauvreté et du Doing business.

 

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Ils ont reconnu à cet égard que les nombreuses réformes opérées pour assainir le climat des affaires ont rendu plus que jamais attractif le Togo devenant du coup sur le continent l’une des destinations privilégiées par les investisseurs. Ce sommet organisé à l’initiative de la France, pour tenter de sortir les pays du continent africain de leurs difficultés économiques actuelles aggravées par la crise sanitaire a connu donc une participation active du chef de l’Etat togolais

Une précision sans doute importante à noter, malgré la pâleur des économies sur le continent due à la récession causée par le corona virus, l’économie togolaise fait plutôt bonne mine avec un taux de croissance de près de 2%. Et ceci grâce à l’efficacité de la gestion du gouvernement sous la haute direction du Président togolais.

 

 

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