Togo : Comprendre les dessous des faramineux financements COVID

La fin des dégâts n’est pas pour demain dans la gestion de la chose publique au Togo. La première autorité publique togolaise et son entourage en font à leur tête, peu importe le prix à payer pour l’image de la République. Les prêts se suivent et ne se ressemblent pas, ces derniers moments, il y a de quoi s’alarmer dans la façon dont le Togo court derrière l’argent des bailleurs.

 

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Une course au trésor qui n’est qu’une grosse charge qu’on laisse pour les générations présentes et à venir. Dans un pays où les responsables sont parvenus à réduire le citoyen à son instinct primaire de survie, le premier souci du Togolais n’est pas forcement de lire mais de glaner le quotidien pour réunir son pain. Le Togolais veut juste trouver un boulot afin d’avoir de quoi se déplacer pour se rendre au boulot. Les plus heureux arrivent à s’acheter un terrain, construire une maison et enfin s’équiper d’un moyen de déplacement.

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L’on aurait à ce stade réussi sa vie. Si quelqu’un parvient à obtenir une bourse à son enfant, le parcours est parfait mais ceci est un luxe si on appartient au mouvement des non-alignés qui contestent. Le Togolais vit dans un état embryonnaire de conscience sur ce qui lui arrive, sur son environnement et son avenir. Tous les jours, tout lui tombe sur la tête. Alors, sans être des spécialistes de la chose, nous essaierons, pour une fois, de parler en langage mathématique.

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Un adage d’une montagne dit « qu’on ne parle pas à un fou avec les symboles, on lui dit clairement que sa maman est morte, s’il pleure qu’il pleure, s’il danse qu’il danse ». Le Togo est le seul pays africain où les premiers responsables ne connaissent pas la dette publique du pays qu’ils gèrent. Pour avoir peur d’une dette, il faut pouvoir l’évaluer, la connaître afin d’en redouter les conséquences et limiter les dégâts. Incapables de cela, ils ont fait de la mendicité budgétaire un sport de tous les jours au point de ridiculiser le pays. Des cabinets spécialisés dans la chasse aux fonds de tout bon samaritain sont à l’œuvre.

Ils ont affiché leur cupidité à la limite d’une demande d’aumône envers les partenaires économiques. Alors, nous vous le développions dans un récent débat-tribune que ce sont des messieurs qui ne reculent devant rien pour gagner des sous. Connus pour leurs limites dans le respect des engagements et des cahiers de charges sur les milles et un projet qu’ils claironnent à longueur de discours, ils doivent cogner à dix portes avant de voir une s’ouvrir, et de quelle manière ! Même si on doit leur jeter des menus fretins à la face, ils sont prêts à recevoir tout ce qui est disponible. Les vieux diront d’ailleurs que, « prend ceci pour ta grande gueule ne doit pas être considéré comme une insulte ».

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De janvier à juin 2021, à la lecture des documents à notre disposition, l’Etat togolais a quémandé, à des fins qui ne sont connues que des premiers responsables du pays, des sous à 18 partenaires financiers dans le monde. Un partenaire financier, soit-il de la gamme d’une microfinance, s’il a quelque chose à offrir, en termes de dons ou prêt, le Togo est preneur. Sur le tableau que vous allez scruter, ils ont alors sollicité 18 bienfaiteurs en six mois. Sur les 18, 10 ont répondu favorable.

L’ardoise décaissée par certains est normalement une façon de dire, « prenez ceci, mais ne dérangez plus SVP ». « Même en temps de famine, tout ne se mange pas », mais pour les dirigeants togolais, c’est à chacun son adage : « tout ce qui ne tue pas, engraisse ». Sur les six mois, le montant Totale sollicité s’élève à 120, 89 Milliards de FCFA. Sur ce besoin exprimé, les demandeurs ont obtenu 21, 13 milliards de francs CFA. Quel que soit le montant que le partenaire accepte mettre à leur disposition, comme le cas des 20 millions FCFA du Fond Spécial du Nigéria, les délégations togolaises qui rongent toutes les passerelles qui ouvrent sur les dons et prêts, se plient en deux. Ils font la courbette le menton collé au drapeau togolais qui manque de mots pour exprimer sa résignation.

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Dans un pays où l’économie est debout, même un simple homme d’affaire doit avoir honte de recevoir un prêt ou un don public de 20 millions CFA. Ceci n’est que ce que nous savons, la face émergée, l’autre côté de l’iceberg, peut réserver des surprises pour un pays dit indépendant.

L’image d’une humiliation

Il arrive très souvent que, après avoir suivi sur fond de propagande médiatique le passage des dons sur les canaux de communication rodés à la tâche, les citoyens soient ulcérés de voir de ces dons en réalisations pacotilles pour lesquels on communique si fort. On se demande alors si ce sont les bénéficiaires qui réduisent les dons à une portion congrue ou alors ce sont les donateurs qui donnent du bout des doigts. La France s’affiche souvent dans ces environnements qui ne font pas bonne image ni pour le donateur ni pour le récipiendaire. Nous devons aussi comprendre que le tout n’est pas d’accuser tel ou tel autre colon blanc. Sur un marché, les moutons peuvent se ressembler mais chacun a son prix.

Ses appâtâmes que les puissances européennes offrent à l’éducation publique togolaise, les quelques cartons de gans qu’ils offrent au secteur de la santé là où dans les autres pays voisins ils réalisent des hôpitaux de référence et des universités de renom, il faut bien interrogés ceux qui vous dirigent et qui malheureusement n’ont aucune ambition. On se demande quel sentiment nos autorités ont quand elles voient sur les médias certains dons affichés en première page. On connaît mieux que la valeur de ce qu’on a acquis soi-même. Inutile de vous rappeler que, quel que soit ce qu’on peut dire, à un moment de notre histoire récente, si ces partenaires n’avaient pas existé, on pouvait être actuellement à un stade alarmant dans le domaine de l’équipement scolaire.

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On peut se demander par exemple à quoi ressemblerait l’éducation si on sait que depuis des dizaines d’années, la construction des salles de classes est l’apanage de donateurs dont certains ont baissé les bras pour mauvaise gestion du peu qu’ils offrent. Même la grande majorité des immeubles publics qui abritent les services militaires sont des locations auprès de propriétaires privés. Alors ne demandez pas à ceux qui dirigent de construire des classes aux élèves.

Obligations et bons de trésors

Le Marché des Titres Publics (MTP) est un marché financier sous régional exclusivement dédié au financement des États membres de l’(UMOA) Union Monétaire Ouest Africain) afin de faire face à leurs programmes de développement à des coûts maîtrisés. Ce marché est ouvert depuis 2001. Ayant pour objectif la mobilisation de l’épargne et de financement des économies, il offre aux émetteurs (les Etats bénéficiaires du marché) de nouvelles opportunités de financement de leur développement en complément aux traditionnels canaux, les classiques bailleurs de fonds. Les émetteurs du Marché des Titres Publics sont donc les huit (8) Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

Ces Etats ont en partage une monnaie commune, le Franc de la Communauté Financière Africaine (FCFA), le Togo est donc un plein membre. Les Directions Générales du Trésor et de la Comptabilité Publique de ces 8 Etats sont les collaborateurs directs de (l’Agence UMOA-Titres) l’AUT, leurs Directeurs Généraux constituent les membres du Conseil d’Orientation (Conseil d’Administration) de ladite agence. Créée en 2013, cette dernière agence est chargée d’identifier les modalités les meilleures pour mobiliser les ressources financières nécessaires aux États sur les marchés régionaux et internationaux de capitaux afin de leurs projets. L’agence apporte son assistance aux Trésors Publics pour coordonner, élaborer et réaliser les programmes d’émission. Notre pays est membre et très actif sur les opportunités qu’offre cet espace économique. Ce mécanisme fonctionne à travers l’émission des bons et des obligations de trésor. Un bon du Trésor est un titre de créance remboursable à court terme. L’échéance à laquelle l’emprunteur récupère son argent est très courte.

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Le bon est émis par un Trésor public, donc un Etat. Une obligation du Trésor, quant à elle, est mêmement un titre de créance émis par un Trésor mais qui est remboursable à moyen et long terme. A la lumière des informations actualisées, et tel que vous l’aurez au tableau, le Togo compte au 30 septembre 2021, sur le Marché des Titres Publics, un total de 43 Titres en Vie. C’est-à-dire, les titres qui ne sont pas encore payés aux investisseurs. A lire la date des valeurs, date à laquelle le titre rentre en vigueur, en 2016, le Togo a eu recours à 01 émission d’obligation de trésor.

En 2017 il en a émis 05. En 2018 notre trésor public a émis 08 fois les obligations. Si 2019 a enregistré aussi 08 émissions, 2020 enregistre 10 pendant que de janvier 2021 à nos jours on a connu 16 émissions d’obligations de trésor en vie. Le Trésor togolais a émis 43 Titres depuis 2016, plus on avance plus on constate un recours permanent et régulier à cette pratique financière sur le marché. Donc, du 03 février 2020 à septembre 2021 on a connu 27 titres, donc en moins de deux ans. Il faut dire que de par les délais contraignants de maturité, notre trésor, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, a plus recours aux obligations qu’aux bons de trésors.

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D’ailleurs le tableau récapitulatif qui nous sert de cas d’école ici ne récence aucun bon de trésor depuis 2016. Le Togo reste devoir en en cours, la dette courante, 1 358,67 Milliards de F CFA aux investisseurs qui ont fait ces placements avec 2031 comme échéance pour un amortissement bien défini. Le Togo est un territoire de 56.785 KM2, 8 608 444 Habitants avec un salaire minimum interprofessionnel garanti de 38 000 CFA. Plus nous avançons, plus les partenaires découvrent la face cachée de l’Etat togolais dans la gestion de la chose publique et plus ils s’en méfient.

Nous voulons juste pour exemple ce tableau des prêts contractés de janvier 2021 à juin 2021. Paradoxalement, pendant que les partenaires découvrent le peu de sérieux du Togo qui a des relations difficiles avec l’argent public et qu’ils s’en méfient, les investisseurs privés se bousculent à prêter au Togo sur le Marché des Titres Publics de l’UMOA. Il y a de quoi donner du crédit à ceux qui pensent que c’est toujours les mêmes voleurs de la république, devenus des crésus de la politique, qui encaissent les coupons et dividendes, car ils sont détenteurs d’obligations pour avoir investi sur le marché via des cache-sexes. Voici un parfait circuit de blanchiment. Dans les pays sans reddition de compte, les politiques n’attendent pas mieux pour saisir la balle au bond. Le Togo a une dette de 1 358,67 Milliards de F CFA sur ce marché, nous voudrions bien croire qu’il est plus ou moins dans la marge avec la plupart des pays. Mais où se trouve ce développement pour lequel ces prêts sont contractés au dos des générations à venir ?

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En 2021, nous avions prêté 16 fois, le Bénin a prêté 4 fois, le Sénégal a prêté 14 fois dont deux bons de trésor, le Niger pays désertique de surcroit confronté au djihadisme a prêté 18 fois dont 5 bons, le Mali pays désertique miné par l’extrémisme a prêté 21 fois dont 4 Bons, la Guinée Bissau a prêté 09 fois dont un 1 bon, le Burkina-Faso, pays en proie à la guerre extrémiste et au désert a prêté 22 fois dont 8 bons. Dans tous ces pays on voit là où va l’argent, mais que se passe-t-il au Togo ? Le marché est actif au Togo d’accord, mais est-ce un marché à crabe où les mêmes vont et reviennent. A l’heure où nous mettons ces informations sous publication, le trésor Togolais est en quête de 25 milliards CFA sur le marché de l’UMOA depuis le 15 octobre 2021 dernier.

Sénégal : 42 Titres depuis 2015 dont 29 obligations de trésors et 2 bon. De 2015 à nos jours à 1550,96 Milliards de CFA pour 2031.

Niger : 37 Titres publics depuis 2016 dont 18 Obligations et 7 bons. De 2016 à 2021 il est à 987, 47 Milliards de CFA pour 2031 comme échéance.

Mali : 63 Titres publics depuis 2016 dont 32 Obligations et 5 bons. A nos jours ils ont une ardoise de 1487, 13 milliards CFA pour 2031 comme échéancier.

Guinée Bissau : 21 Titres publics depuis 2018 dont 20 Obligations et 1 bon, le tout pour 194 milliards CFA dont l’échéance est 2028.

Côte d’Ivoire : 76 Titres de 2014 à 2021 dont 42 obligations et 16 bons. Le tout pour 2686, 09 milliards CFA dont l’échéance court jusqu’en 2033.

Burkina : 40 Titres publics de 2016 à 2021 dont 26 obligations et 11 Bons. Le tout pour 1 456,66 Milliards CFA dont l’échéance pour 2031.

Bénin : 38 Titres publics de 2014 à 2021, dont seulement 4 obligations en 2021, 0 Bon. 1 256,62 Milliards de F CFA à payer selon l’échéancier qui court pour 2030.

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Riposte pandémique sans scanner malgré 260 milliards dépensés en 2020

Après avoir mis en faillite tous les pans névralgiques de l’économie nationale, le Coronavirus est la nouvelle caverne d’Ali Baba des voleurs de la République qui régentent le Togo. Tenez le pour dit, 260 milliards de CFA de dépenses budgétaires sont effectuées pour le COVID 19 juste en 2020 selon les calculs en date du 5 juin 2020. Ce n’est pas le Rendez-vous qui publie ses élucubrations, c’est la Banque mondiale qui, après les estimations sur l’état de l’économie en Afrique, publie ces chiffres dans son dernier rapport. Il se dit que ces dépenses sont consécutives au nombreuses mesures prises pour combattre le virus, favoriser la résilience, les histoires de plan de saupoudrage dit solidarité- Novissi, la relance de l’économie, des mesures dépensières ou d’abandon de recettes et autres pertes liées à la pandémie. En tout cas, c’est ce que justifient les autorités togolaises.

Bref, par rapport au plan de riposte pandémique mis en place, sur une quarantaine de pays considérés, le Togo est le cinquième ayant le plus dépensé contre le virus. Le Sénégal est le 13ème, Burkina Fasso 15ème, Ghana 18ème, Mali 20ème, Bénin 25ème, C’ôte d’Ivoire 27ème, Gabon 33ème, Niger 43ème. Tout le monde est donc témoin de la situation sanitaire au Togo qui est parmi les meilleurs dans les dépenses et la dernière dans les réalisations contre le même virus. Le Bénin est 25ème, donc ce pays a largement moins dépensé que le Togo. Tout comme le Bénin, le Togo a reçu des sous de plusieurs partenaires contre le virus.

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Si au Togo, malgré tous les sous injectés, le pays ne dispose pas de scanner ni dans les centres conventionnels de santé moins encore dans les lieux dédiés au COVID 19. A Kara, le fief de la fratrie qui a gardé le pouvoir depuis 54 ans, si au besoin le citoyen ordinaire doit traverser la frontière Nord- Est pour se payer le luxe d’un scanner au Bénin, pour un AVC, on a eu des cas où des autorités ont été transporté en avion de Kara vers Lomé pour des soins faute d’un scanner. Là encore, même dans leur très réputé pavillon militaire dédié aux privilégiés où on n’admet qu’une race de citoyens, quand un cas arrive, il faut faire des va et viens en ambulance pour des prestations dans des scanners privés. Le seul centre entièrement dédié au covid19 ne dispose pas de scanner.

Les responsables covid-19 ont longtemps recouru aux privés pour des prestations à crédit avant de finalement laisser ce volet de la dépense aux parents des malades. Dans le pays voisin nous prenons juste le cas de ce que les fonds de la Banque mondiale seuls ont permis de faire et qu’on peut toucher du doigt aujourd’hui. On peut toucher du doigt au Bénin les réalisations suivantes dans le cadre de la pandémie grâce à la Banque mondiale : « La Banque mondiale appuie les efforts du gouvernement béninois dans la lutte contre la COVID-19, en l’aidant à faire face aux urgences de santé publique.

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La Banque mondiale, qui a décaissé 42 millions de dollars, fournit l’essentiel de l’aide des donateurs pour soutenir la riposte du Bénin à la pandémie. Des investissements techniques et financiers à grande échelle ont considérablement renforcé la capacité du gouvernement à contrôler la propagation du virus.

La Banque mondiale a aidé le Bénin à consolider son système de santé publique avec : La population a accès à des tests et une prise en charge gratuite pendant qu’au Togo, si la prise en charge n’est pas encore laissée aux citoyens, la menace pèse dans les différentes interventions des responsables-Covid19.

Installation de caméras thermiques dans 15 sites de surveillance aux frontières.

Alors qu’il n’en possède pas auparavant, il y a eu la mise en service de 13 laboratoires équipés de 12 machines de test COVID-19, de kits d’extraction, de kits de réactifs de diagnostic, de 40 armoires de biosécurité et d’équipements pour la chaîne du froid.

Création et équipement de 89 centres de dépistage.

Construction de deux hôpitaux en préfabriqué à Abomey-Calavi et Natitingou.

Mise en service de trois centres de traitement offrant une centaine de lits équipés pour les soins d’urgence et intensifs.

Achat de neuf ambulances entièrement équipées ».

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Un adage de chez moi dit : « c’est le jour de l’enterrement qu’on connaît la taille réelle d’un infirme ». En dehors de ce cadre, quiconque tentera de prendre la mesure d’un infirme va se raviser. Bref, il n’y a que certains événements qui autorisent à cracher certaines vérités à des messieurs qui ne comprennent rien de la gestion des hommes. Le secteur de la santé traverse une crise qui n’arrive pas souvent, le corps médical est en alerte extrême en face d’un défi à relever. Dès les premiers où la pandémie est annoncée au Togo, comme ils savent bien le faire, le ministre de la santé dans le communiqué N°469 tendait déjà la main : « Je remercie l’OMS pour ses appuis multiformes et les dispositions qu’elle prendra pour soutenir le Togo à faire face efficacement à cette épidémie ». Les dons, ils en ont reçu et en reçoivent, mais ils en font quoi ces messieurs qui ne font que du commerce du plus petit au plus grand au sommet de l’Etat.

Abi-Alfa

Source : iciLome