Togo: les flics « géniaux » ciblent leurs enquêtes

 

 

 
Comme une plaisanterie, le président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD) et Coordinateur du Creuset national pour la transition (CNT), Djimon Oré est expédié au bagne. La justice de Faure Gnassingbé ne s’est pas gênée pour condamner l’ancien ministre à deux ans de prison ferme. Son crime ? Avoir dressé un bilan sans concession des 61 ans de l’accession du Togo à la souveraineté internationale.

 

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« Le bilan en terme de sang versé, en terme de compatriotes togolais assassinés par la France-Afrique, à travers le régime barbare, le régime de l’oligarchie militaro-clanique des Gnassingbé, le bilan c’est que le nombre d’assassinés au Togo dépasse de loin le nombre de ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. C’est ça le bilan de l’indépendance du Togo de 1963 à nos jours », a notamment déclaré Djimon Oré.

 

Vlan ! Branle-bas de combat de la police politique du régime et de la justice aux ordres ! Le pauvre Djimon Oré qui devrait savoir que dans une dictature militaire cinquantenaire, on ne l’ouvre pas n’importe comment, fut accusé de tous les péchés d’Israël, celui par qui tout le malheur arrive au Togo. Il le paie cash. Vingt-quatre (24) mois de prison ferme pour cette peccadille. Histoire de lui apprendre à  la boucler.

 

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« La justice ne dit plus rien à propos de l’affaire Madjoulba, alors qu’il y a eu d’autres qui n’ont pas la même importance, mais qui ont été jugés et les gens ont été condamnés », s’indignait Me Alexis Ihou, avocat de l’ancien Commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), le Colonel Toussaint Bitala Madjoulba, froidement assassiné d’une balle dans le cou le 4 mai 2020 dans son bureau au camp.

 

Un an après ce meurtre, ni la très efficace police politique de Faure Gnassingbé, le Service central de recherche et d’investigations criminels (SCRIC), ni la justice ne sont parvenus à élucider cette affaire. Les commanditaires et auteurs courent toujours. Mais quand il s’agit de traquer les opposants, ils sont plus efficaces que la CIA et le KGB réunis. En quarante-huit heures, deux opposants, Djimon Oré et Paul Missiagbeto, conseiller spécial d’Agbéyomé Kodjo sont allés grossir les rangs des prisonniers politiques. Avec ces deux nouveaux pensionnaires, le nombre d’« otages » est porté à 113 dans les geôles de la dictature.

 

 

 

Depuis huit bonnes années, la justice a été incapable de résoudre l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé qui a endeuillé des familles, ruiné les commerçants et surtout les braves femmes des marchés. En lieu et place des vrais auteurs de cette affaire la plus criminelle à laquelle les Togolais ont été confrontés, c’est sur les militants et responsables des partis d’opposition que le régime a jeté son dévolu. Ils seront arrêtés et jetés en prison malgré le rapport des experts de la police scientifique française qui les disculpa.

A ce sombre dossier vient se greffer une liste de scandales de crimes économiques et de détournements de fonds publics, longue comme un bras (500 milliards FCFA détournés dans la commande des produits pétroliers ; 26 milliards disparus dans le projet de construction de la route Lomé-Vogan-Anfoin ; 600 millions détournés sur le financement de la CAN 2017 ; 10 milliards du projet Santé BIDC ; 6 milliards disparus de la CNSS sous l’ancien Directeur Général, etc.) et sur lesquels la justice traine le pas.

 

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Embastiller les opposants est le seul domaine dans lequel le régime de Faure Gnassingbé semble très fort. Comme une plaisanterie, le président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD) et Coordinateur du Creuset national pour la transition (CNT), Djimon Oré est expédié au bagne. La justice de Faure Gnassingbé ne s’est pas gênée pour condamner l’ancien ministre à deux ans de prison ferme. Son crime ? Avoir dressé un bilan sans concession des 61 ans de l’accession du Togo à la souveraineté internationale.

« Le bilan en terme de sang versé, en terme de compatriotes togolais assassinés par la France-Afrique, à travers le régime barbare, le régime de l’oligarchie militaro-clanique des Gnassingbé, le bilan c’est que le nombre d’assassinés au Togo dépasse de loin le nombre de ceux qui sont tombés au Rwanda et on parle de génocide rwandais. C’est ça le bilan de l’indépendance du Togo de 1963 à nos jours », a notamment déclaré Djimon Oré.

 

 

 

Vlan ! Branle-bas de combat de la police politique du régime et de la justice aux ordres ! Le pauvre Djimon Oré qui devrait savoir que dans une dictature militaire cinquantenaire, on ne l’ouvre pas n’importe comment, fut accusé de tous les péchés d’Israël, celui par qui tout le malheur arrive au Togo. Il le paie cash. Vingt-quatre (24) mois de prison ferme pour cette peccadille. Histoire de lui apprendre à  la boucler.

 

« La justice ne dit plus rien à propos de l’affaire Madjoulba, alors qu’il y a eu d’autres qui n’ont pas la même importance, mais qui ont été jugés et les gens ont été condamnés », s’indignait Me Alexis Ihou, avocat de l’ancien Commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), le Colonel Toussaint Bitala Madjoulba, froidement assassiné d’une balle dans le cou le 4 mai 2020 dans son bureau au camp.

 

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Un an après ce meurtre, ni la très efficace police politique de Faure Gnassingbé, le Service central de recherche et d’investigations criminels (SCRIC), ni la justice ne sont parvenus à élucider cette affaire. Les commanditaires et auteurs courent toujours. Mais quand il s’agit de traquer les opposants, ils sont plus efficaces que la CIA et le KGB réunis. En quarante-huit heures, deux opposants, Djimon Oré et Paul Missiagbeto, conseiller spécial d’Agbéyomé Kodjo sont allés grossir les rangs des prisonniers politiques. Avec ces deux nouveaux pensionnaires, le nombre d’« otages » est porté à 113 dans les geôles de la dictature.

Depuis huit bonnes années, la justice a été incapable de résoudre l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé qui a endeuillé des familles, ruiné les commerçants et surtout les braves femmes des marchés. En lieu et place des vrais auteurs de cette affaire la plus criminelle à laquelle les Togolais ont été confrontés, c’est sur les militants et responsables des partis d’opposition que le régime a jeté son dévolu. Ils seront arrêtés et jetés en prison malgré le rapport des experts de la police scientifique française qui les disculpa.

 

 

A ce sombre dossier vient se greffer une liste de scandales de crimes économiques et de détournements de fonds publics, longue comme un bras (500 milliards FCFA détournés dans la commande des produits pétroliers ; 26 milliards disparus dans le projet de construction de la route Lomé-Vogan-Anfoin ; 600 millions détournés sur le financement de la CAN 2017 ; 10 milliards du projet Santé BIDC ; 6 milliards disparus de la CNSS sous l’ancien Directeur Général, etc.) et sur lesquels la justice traine le pas. Embastiller les opposants est le seul domaine dans lequel le régime de Faure Gnassingbé semble très fort.

 

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