L’ambition de l’État togolais de faire de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema un aéroport moderne doté d’une grande capacité d’accueil se concrétise. Depuis sa réhabilitation en 2016, l’aéroport de Lomé dispose d’une capacité d’accueil de plus de 02 millions de passagers par an, ce qui en fait la deuxième plateforme aéroportuaire la plus connectée aux autres capitales dans la sous-région ouest africaine et le dixième aéroport ayant le plus gros volume intra-africain de passagers.
Lire aussi : D’anciens militants du PNP retournés chez UNIR ?
De 750 000 passagers (arrivées et départs) en 2016, la nouvelle aérogare modernisée en a accueilli 1 500 000 en 2019. L’aéroport international Gnassingbé Eyadema (Aige) accueillait en 2019 une douzaine de compagnies aériennes, dont 09 assurent 122 vols réguliers par semaine.
Pour l’année 2017 par exemple, l’Aige a enregistré un flux global de 18% supérieur à 2016, pour un total de 1 010 494 passagers. Le fret aérien quant à lui a atteint 12 617 tonnes au cours de la même année, soit un niveau supérieur de 11% à 2016. La représentation togolaise de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a de son côté supervisé la couverture de 6 300 vols, seulement pour la première moitié de l’année 2018.
Avec des ambitions qui reflètent la vision du pays, l’objectif du PND 2018–2022 est de faire passer le fret aérien d’environ 12 000 en 2016 à 24 000 tonnes à l’horizon 2022. C’est principalement l’aéroport international de Niamtougou, situé à plus de 450 km au nord de Lomé, qui servira de vedette pour le trafic des avions cargo.
Lire aussi : Togocom à nouveau sanctionné par l’ARCEP ?
2,2 milliards de francs CFA d’investissement ont été mobilisés pour rallonger la piste de l’aéroport cité ci-haut, le but étant d’en faire une plateforme de référence pour la logistique aéroportuaire, en particulier pour le trafic cargo destiné aux pays de l’Hinterland. Les travaux consistent au rallongement de la piste de la plateforme d’une longueur de 2 500 à 3 000 mètres, à la clôture du périmètre et à la sécurisation de l’aérogare.
Autres ambitions, la création d’une compagnie aérienne et la construction d’un aéroport avec 02 pistes parallèles à Gbatopé, près de Tsévié. Le pays compte se doter d’une compagnie aérienne nationale pour assurer les vols internes, entre le sud et le nord du pays 03 fois par semaine.
Pour répondre à l’afflux croissant de voyageurs à l’aéroport de Lomé, il est prévu la construction des pistes parallèles sur 8 000 hectares à Gbatopé. De quoi faire définitivement du Togo une véritable plaque tournante du transport aérien dans la sous-région et à l’échelle continentale ; et, une destination de confiance pour les voyageurs.
Avec Togo Réveil