Son assassinat a suscité dans la journée du 21 mai et les jours suivants un sentiment d’indignation et de révolte généralisée sur la toile et au sein de l’opinion. Le jeune laveur d’engins du nom de Mohamed avait été abattu en milieu de journée du 21 mai par un policier de la Brigade anti criminelle pour une injonction non respectée. Et depuis cette triste journée, beaucoup d’acteurs de la société civile à savoir : défenseurs des droits de l’homme, partis politiques et même la Conférence des Evêques du Togo (CET) se sont faits entendre pour réclamer qu’une enquête soit faite pour situer les responsabilités de ce meurtre et que « l’assassin » soit puni conformément à la rigueur de la loi.
Selon une source digne de foi, le policier meurtrier serait placé sous mandat dépôt ce 23 juin 2020 dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour crime. Il sera jugé devant une cour d’assises.
Il aurait également été reformé de la Police Nationale par arrêté ministériel.
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Le ministère de la sécurité nous indique la source, sera partie civile. Les deux autres militaires impliqués dans cet assassinat, conformément à la procédure militaire seraient eux-aussi sous les verrous.
Mohamed, de son vrai nom AGBENDE-KPESSOU Hega, était père de 2 enfants en bas âge et était employé dans une petite structure de lavage d’engins auto-moto à Avedji.
MiabeTogoActu