« Les forces de défense et de sécurité togolaises n’ont fait aucune frappe aérienne pour le moment », a affirmé ce samedi, une source militaire togolaise.
« Le Togo ne peut même pas frapper sur un autre territoire », a ajouté cette source.
L’information a été donnée par un site burkinabè.
« Une opération de sécurisation menée à la frontière avec le Burkina Faso par les Forces armées du Togo aurait conduit à des frappes aériennes dans le village de Fawargou dans la Kompienga (région de l’Est). Au moment où ces lignes étaient tracées, aucun détail sur le bilan de cette opération, mais des sources concordantes confient que les frappes ont visé des +hommes armés+ qui auraient pris position dans ce village », écrit le site www.aujourd8.net.
Rappelons que huit soldats togolais ont été tués et treize autres blessés dans une attaque terroriste dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord du Togo.
La ministre des armées Essozimna Marguerite Gnakade s’est rendue jeudi au CHR de Dapaong (plus de 660 km au nord de Lomé), au chevet des victimes de cette attaque.
Objectif principal de ce déplacement : « s’enquérir de l’état de santé des militaires sur le flanc, mais également transmettre la solidarité et le soutien du gouvernement et du peuple. Au cours de la visite, la ministre s’est entretenue avec les 13 blessés et le personnel soignant », a précisé le site officiel togolais.
C’est la première attaque terroriste meurtrière enregistrée par le Togo. Les soldats togolais avaient déjà repoussé dans la nuit du 9 novembre 2021, une attaque terroriste dans la même zone.