Dissolution de la CEB : brouille entre Talon et Faure Gnassingbé?

 

 

 

 

Plus de deux ans après l’annonce de la restructuration à l’issue d’un sommet conjoint des chefs d’État et de gouvernement des deux pays tenu à Lomé, la Communauté électrique du Bénin (CEB)  dont le siège se trouve à Lomé est sur la voie de la dissolution. La décision actée le 25 mars 2021 lors de la 105ème session  est signée par Mila Aziable, ministre déléguée en charge des Mines et de l’Énergie au Togo et  son homologue béninois, Dona Jean-Claude Houssou.

 

 

 

 

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« Le Haut Conseil Inter-étatique propose aux Chefs d’État la dissolution de la Communauté Électrique du Bénin (CEB). Les présidents du Haut Conseil Inter-étatique de la CEB sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente décision qui prend effet à compter de la date de sa signature », indique la note qui a circulé abondamment sur les réseaux sociaux.

 

 

Lors de la réunion des chefs d’État, coprésident par Faure Gnassingbé et patrice Talon, les deux pays  avaient  décidé de changer l’objet social de la Communauté Électrique du Bénin (CEB), organisme de développement de l’énergie électrique commun aux deux pays, à compter du 1er janvier 2019 et d’aller à sa restructuration.

 

 

 

La Communauté Electrique du Bénin (CEB), organisme international à caractère public a démarré ses activités en 1973 avec une ligne double terne de 243 km entre Akosombo (Ghana), Lomé (Togo) et Cotonou (Bénin) et un fonds de roulement de 50 millions de F CFA apportés par les États.

 

 

 

 

 

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Elle a été dotée d’un capital social de 26,350 milliards de francs CFA par décision n°006/CEB/HCIE/2008 du 5 décembre 2008. Cette décision a permis à la CEB de se conformer aux dispositions du traité et de l’acte uniforme de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).