La Gendarmerie nationale a démantelé du 24 décembre 2021 au 08 janvier 2022, un réseau de trafiquants d’organes humains. Les perquisitions effectuées au cours de des investigations ont permis de retrouver, en dehors d’autres restes humains, les organes prélevés sur le corps de la victime et un (01) pistolet de fabrication artisanale.
Ces individus, au nombre de sept (07) tous de nationalité togolaise, seront mis à la disposition de la justice, indique un communiqué de la Gendarmerie nationale.
En effet, suite à la disparition d’un bossu à Lomé, dans le quartier Attiegou, le 22 décembre 2021, une enquête ouverte par la Gendarmerie nationale, a conduit à l’interpellation du nommé YOROU Ibrahim dont la perquisition de la chambre a permis de retrouver le corps sans vie de la victime, mutilé et enterré sous le lit. Sur ce corps, il manquait le dos, le cœur et le poumon gauche.
Reconnaissant être l’auteur de ce crime crapuleux, le mis en cause déclare avoir agi pour honorer la commande d’un charlatan qui avait besoin d’une bosse humaine pour un rituel.
Les investigations ont donc conduit les enquêteurs de Lomé à Blitta et à Lama-Tessi, dans la région centrale où des perquisitions et interpellations ont été faites. Ce qui a permis d’appréhender 07 individus du réseau.
« Ces individus, adeptes de l’occultisme et constitués en bande organisée, se procurent des organes et tissus humains, soit en commettant des meurtres, soit en les achetant, ou encore en profanant des tombes », relève le communiqué.
Elle précise que ces organes seront restitués à la famille pour inhumation.
Par ailleurs, la Gendarmerie nationale remercie la population pour sa collaboration et l’appelle à dénoncer ce genre de pratiques afin que ces réseaux criminels soient démantelés.