Edith Brou : « Prostituée » , « vendue »… son calvaire à Lomé !

 

 

 

Présente dans la capitale togolaise depuis quelques jours où sur invitation pour une opération de communication, Edith Brou n’a pas raté une occasion pour faire mousser le pouvoir de Lomé. Une position qui lui vaut des critiques de plusieurs internautes togolais dont un  bloggeur qui n’a pas hésité à utiliser les termes les plus durs pour recadrer  son homologue ivoirienne.

 

 

 

A LIRE AUSSI: [Clash] Le torchon brûle entre Pikaluz et Santrinos Raphaël

 

 

Lire l’intégralité de la réaction du bloggeur togolais :

Le Togo a toujours été présenté comme un tristounet pays, manquant cruellement de sérieux à l’extérieur. En vrai, c’était avant. Dans un passé pas si lointain que cela.

 
 
 
 

Mais depuis peu, le pays redore progressivement son blason à l’extérieur, et ambitionne de devenir hub de pas mal de choses. C’est tout le mal que nous lui souhaitons.

On ne pourra pas être d’aussi mauvaise foi, pour dénier au Togo, les efforts qu’il consent, pour se positionner véritablement. Que ce soit sur le plan infrastructures, énergie, industrie, beaucoup de choses sont faites, même si le chemin est encore long.

 

 

 

 

En matière de country branding, le Togo continue toujours de balbutier, et se faire déplumer par des Agences étrangères spécialisées en marketing d’influence. La dernière en date, opérant pour le branding national du pays, est l’Agence 35° Nord, dont l’associé gérant Adrien Loriller est de plus en plus fréquent à Lomé.

 

 

A LIRE AUSSI: [Clash] Le torchon brûle entre Pikaluz et Santrinos Raphaël

 

A la faveur de l’inauguration de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, l’Agence a fait recours à des influenceurs locaux et sous régionaux, afin de faire du contenu autour du Togo. On peut citer l’ivoirienne Edith Brou Bleu, réputée proche des dirigeants africains.

Son arrivée fut annoncée en « grandes pompes », par l’intéressée elle-même. D’un atterrissage à Lomé depuis le Cockpit du vol sur lequel un billet lui a été offert, à l’émerveillement du respect des mesures barrières par la population togolaise, tout est l’image de l’invitée : plein de bruits, peu structuré, et souvent creux.

 

 
 
 
 
 
 
 
 

On ne peut pas lui en vouloir. L’atout charme du web ivoirien ne s’est jamais illustrée par de la production de contenu de qualité. Ses divers profils se sont longtemps contentés de faire de la curation, et du repartage de contenus publiés ça et là.

Mais même jusque-là, on ne peut pas lui en vouloir. Il est peut-être temps d’exiger de ces Agences de branding, de faire des briefs beaucoup plus sérieux à leurs influenceurs, si tant est que ces derniers sont incapables de production. En effet, lorsque Edith Brou publie tout innocemment que le Togo a atteint une autosuffisance énergétique, en se contentant de citer une source officielle, et appeler en renfort sous les commentaires, le Chargé de la Communication Digitale de la Présidence, cela fait sourire.

 

 

A LIRE AUSSI: Togo: voici comment fonctionne le logiciel espion de Faure Gnassingbé

D’habitude, lorsqu’on est invité en mercenaire de la Communication dans une contrée étrangère, on ne fait pas trop de bruit, puisque de toute façon, la bouche qui mange ne parle pas. Tout irait tellement mieux pour elle, si elle se contentait de publier les plages de Lomé, la « vue imprenable » depuis l’hôtel où elle est logée, sans faire dans de la propagande.

Une dernière fois, on ne peut pas lui en vouloir. L’Agence qui l’a invité sait très bien qu’elle n’est pas le meilleur élément, pour une campagne sérieuse. Des créateurs de contenus ivoiriens sérieux, il y en a. Sauf si ces derniers refusent de « prostituer » leurs profils sociaux, comme le fait Madame Bleu.

Bon séjour à Lomé, Edith.