Lancement d’une fusée par une compagnie privée | Elon Musk, sud-africain, né à Pretoria, naturalisé canadien en 1988 puis américain en 2002, a réussi à envoyer la première mission spatiale habitée d’une entreprise privée sous la supervision et, en partie, les subsides (3 milliards de dollars) de la NASA. La capsule Grew Dragon a réussi son décollage samedi 30 mai à 19 heures 22 GMT et la mise en orbite vers la Station Spatiale Internationale (ISS) où elle sera arrimée comme prévu dimanche à 14 heures 30 GMT.
Le décollage réussi de la fusée SpaceX, reste aussi un pari gagnant pour le milliardaire Elon Musk, qui avait investi depuis 2004 pour en arriver là. Les aventures et innovations de Musk passionnent en Afrique du Sud, dont il détient la nationalité. En effet, le fondateur de Tesla et SpaceX est né et a grandi dans la capitale Pretoria, une enfance sous le régime de l’apartheid.les deux astronautes sont arrivés ce dimanche 31 mai au sein de la Station spatiale internationale.
Né d’un père sud-africain et d’une mère canadienne, Elon Musk a vécu son enfance dans un quartier chic de la capitale Pretoria. Il l’admettra plus tard, ce ne sont pas les meilleures années de sa vie.
A 48 ans, le patron de l’entreprise SpaceX, également patron de la success story Tesla, le montre bien, le meilleur investissement, le plus risqué aussi, est celui réalisé sur le futur. Pendant que d’autres guettent les courbes de Wall Street et du CAC40 sous Covid-19, le milliardaire Elon Musk mise sur les voyages interplanétaires et la colonisation de la planète mars.
Les Etats-Unis ou rien !
Dès son âge, le jeune Elon est constamment la tête dans ses livres. Il deviendra rapidement le souffre-douleur de son école et fera de nombreux séjours à l’hôpital.
Ensuite, car ses parents se séparent, et qu’il sera contraint de rester vivre avec son père, un « homme profondément mauvais », d’après ses mots.
Enfin, car le rêve américain lui colle à la peau dès le plus jeune âge. Pour lui, ce sera les États-Unis ou rien, « la terre de toutes les opportunités », assure-t-il encore la semaine dernière.
Alors, à 17 ans, Musk part avec les quelques centaines de dollars qu’il a glanés en créant un programme de jeu vidéo. Direction le Canada puis les États-Unis. Un départ qui lui permet d’échapper au service militaire, alors obligatoire sous le régime de l’apartheid.
Aujourd’hui, il détient trois passeports : sud-africain, canadien et américain. Alors, le milliardaire ne se rend presque jamais en Afrique du Sud, mais y sera sûrement amené à l’avenir, car Tesla va commencer à y commercialiser des voitures cette année et peut-être bientôt des panneaux solaires, déjà utilisés au Zimbabwe voisin.
Innocente Nice