Cela fait déjà 2 semaines que Fioklou-Toulan Germain Ayivi n’est plus libre de ses mouvements. Le directeur de publication de l’hebdomadaire est écroué depuis le 16 avril dernier à la prison de civile pour un délit correctionnel. Depuis sa cellule, le journaliste fait une amende honorable et implore le pardon de Faure Gnassingbé, supplie le ministre en charge de la justice et prie la HAAC et les organisations de presse à plaider son cas.
« Je voudrais humblement sans rentrer dans le fond de l’affaire, demander un sincère pardon au Chef de l’Etat, son Excellence M. Faure Essozimna Gnassingbe et à toutes les instances dirigeantes du pays. Je passe par la même occasion pour interpeller le Ministre de la Justice et les membres de la Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la Communication (HAAC) à plaider mon cas. J’envoie le même message à l’endroit de ses associations de presse », a fait publier le directeur dans sa parution de jeudi.
De même, il demande pardon à toute personne qu’il aurait offensée dans l’exercice de sa fonction de journaliste.
Chefs d’accusation
Germain Ayivi a été convoqué au Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles de la Gendarmerie (SCRIC) le lundi 12 avril dernier. Après une audition, il a été retenu contre lui comme charge « Tentative de troubles à l’ordre public aggravé ».
Le mercredi 14 avril, il a été présenté au Procureur de la République qui a émis un mandat de dépôt à son encontre. Depuis le vendredi 16 avril, il est écroué à la prison civile de Lomé.