David Ekoue Dosseh condamne l’espionnage dont sont victimes des acteurs nationaux à travers le logiciel israélien Pegasus. Le Porte-parole du Front Citoyen Togo Debout (FCTD) se dit surpris de constater que la pratique ne se limite pas qu’à ceux qui s’opposent au gouvernement togolais. Prof Dosseh appelle à des actions concertées pour que justice soit faite.
Prof Dosseh affirme être sur la liste des victimes de l’espionnage à traverser Pegasus. L’acteur de la société civile a confié à TV5Monde avoir été averti par une ONG internationale.
Par conséquent, la révélation en début de semaine des journaux Le Monde et The Guardian selon laquelle des téléphones de 6 togolais parmi lesquels l’Evêque de Kpalimé et le Père catholique Pierre Charnel Affognon sont piratés par le pouvoir n’a fait que renforcer sa conviction.
Il signale que la surveillance des citoyens fait partie du quotidien du pouvoir de Lomé. Elle n’épargne guère personne.
« Parmi ces noms, il y a des personnalités de l’opposition togolaise et d’autres acteurs de la société civile. Moi ce qui m’a surpris, c’est qu’il y a même des gens qui sont vraiment supposés proches du régime qui sont également surveillés », a-t-il ajouté.
Le premier responsable des Universités Sociales du Togo dénonce une violation des droits humains et appelle à des actions collectives.
« Il va falloir qu’on réfléchisse à ce qu’on peut faire de façon collective pour mettre fin définitivement à ces genres de pratiques. Maintenant que c’est révélé, c’est dans le domaine public, je pense que les organisations de la société civile et toutes les personnalités qui sont concernées puissent de façon concertée discuter et trouver la meilleure manière de répondre à cette pratique totalement ignominieuse. Je pense que c’est indigne de notre nation », a-t-il condamné.
Selon les journaux Le Monde et The Guardian, les smartphones des opposants politiques, des militants de la société civile et des évêques du Togo ont été la proie du logiciel espion Pegasus.
TBN
