« Est-ce que le journaliste togolais doit avoir à faire avec le SCRIC ou la HAAC ? », le Prof Ayewouadan Akodah répond

 

 

 

 

Le Ministre de la communication et des médias du Togo Akodah Ayewouadan, a expliqué ce mercredi 13 janvier à la désormais traditionnelle conférence de presse après les conseils de ministre le fait que certains journalistes se retrouvent au Service Centrale de recherche d’investigation criminel.

 

 

Selon le ministre les délits de presse ont cette particularité d’aller rapidement à cheval ou en tout cas à la lisière du droit pénal, c’est-à-dire que la qualification que l’on peut avoir dans un propos tenu peut basculer de la diffamation au sens pénal du terme à un délit de presse.

« Ce qui justifie parfois que certains journalistes se retrouvent d’abord au SCRIC avant éventuellement de voir la HAAC reprendre la main lorsque la qualification est établie et que le délit de presse est retenu », a-t-il indiqué.

 

 

 

 

 

Dans les relations entre les journalistes et le cas, il y’a certainement 3 institutions ou 3 entités concernées notamment le Ministère de la Communication des Médias, la HAAC qui est une autorité indépendante et vous avez les journalistes qui se rassemblent dans leur faîtière.

 

 

 

« Le Ministère de la communication entretient des relations avec les journalistes en toute indépendance en respectant toutes leurs indépendances. Le ministère ne s’ingère pas dans les activités du journaliste. Les questions relatives à la régulation sont réglées par la HAAC », a rappelé le ministre.

 

Le gouvernement a examiné, il faut le relever, mercredi 13 janvier 2021 en Conseil des ministres, un projet de décret portant conditions de délivrance, de renouvellement, de suspension ou de retrait, de la carte de presse des journalistes, techniciens des médias et auxiliaires de presse.

 

 

 

Interfaxpress