Depuis le mois dernier, Kako Nubukpo, l’économiste togolais et nouvellement appointé conseiller spécial du président de l’UEMOA, a annoncé un colloque sur L’ECO qui devrait se tenir du 26 au 28 Mai prochain à Lomé. Une rencontre que l’économiste avait annoncé sur les réseaux sociaux en ces termes : « Le programme des états généraux de l’Eco est enfin disponible. Je tiens à remercier celles et ceux qui ont accepté d’en faire partie. Ensemble, bâtissons les contours d’une véritable émancipation monétaire en Afrique de l’Ouest ». Et justement, si parmi ceux qui ont accepté de se rendre à Lomé se trouve l’opposant sénégalais Ousmane Sonko ; d’autres personnalités avaient décliné l’invitation, comme la militante suisse et camerounaise Nathalie Yamb.
Sonko attendu à Lomé…
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Durant trois jours, Kako Nubukpo, a l’intention de permettre, à un parterre de personnalités invités pour leur engagement véritable en faveur de l’Afrique et de leur implication dans le débat sur l’ECO, de s’exprimer que le thème de : « Quelle monnaie pour quel développement en Afrique de l’Ouest ? ».
À cette rencontre a été invité le président du Pastef, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat malheureux aux dernières élections présidentielles au Sénégal. Cependant, l’opposant ayant des affaires pendantes avec la justice de son pays a sollicité et attend d’obtenir des autorités sénégalaises la permission d’y participer.
Cependant si la présence de Sonko à Lomé n‘est désormais qu’une question administrative, pour « la Dame de Sotchi » la militante camerounaise, en revanche, il en était tout autre. C’est que pour Nathalie Yamb, qui en février avait donné son accord de principe à la participation de l’évènement, elle l’a elle-même révélé ; il n’était plus désormais question d’une quelconque participation au colloque. Dans une vidéo sur Facebook, la militante a donné ses raisons.
Nathalie Yamb ne sera pas aux « Etats généraux de l’Eco »
« Sachant qu’il y a sept monnaies dans la communauté, (…) je me demande comment on peut envisager aboutir à des conclusions pertinentes à proposer aux chefs d’état de la zone en faisant abstraction des communications de six pays qui la composent parmi lesquels la principale économie d’Afrique, le Nigéria. Peut-on atteindre ces objectifs du colloque en ne travaillant que sur l’ECO vu par les problèmes du franc CFA?… je dis non » s’est exprimé la militante.
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Avant de poursuivre, « Mais cela s’explique que ce n’est pas le but recherché. Il ne s’agit pas de cogiter pour mettre en place des outils d’aide à la décision pour l’ECO de la CEDEAO. Il s’agit de faire de la publicité et de légitimer l’ECO de Macron, cette parodie de monnaie qui demeure arrimée fixement à l’Euro et reste téléguidée par Paris .»