La société civile prépare déjà son rapport pour le prochain passage du Togo devant les Nations Unies en matière des droits humains. Elle a entamé mercredi à Lomé une consultation de 3 jours des acteurs pour l’élaboration de rapports alternatifs pour l’Examen Périodique Universel (EPU). La rencontre est initiée par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) en collaboration avec UPR Info, et le CCPR Centre.
Au total 50 acteurs de la société civile -défenseurs des droits de l’Homme, journalistes, syndicalistes- venus de toute l’étendue du territoire national participent à ce cadre. Objectif, renforcer les capacités sur l’EPU.
A l’occasion, des informations sont fournies aux participants sur l’EPU. Ils vont être ensuite dotés des compétences et de la méthodologie nécessaire pour rédiger et soumettre des rapports EPU au HCDH.
La rencontre offre aussi l’opportunité de souligner la complémentarité entre l’EPU et les autres mécanismes régionaux et internationaux des droits de l’homme et enfin de renforcer la collaboration entre les OSC dans le cadre du processus EPU.
L’initiative fait suite à la volonté du CACIT et ses partenaires d’évaluer la situation des droits de l’homme au Togo depuis le dernier examen en 2016. Ceci en vue d’aider le pays à marquer son passage l’année prochaine pour le 3ème cycle de processus de l’examen périodique universel. Par ricochet, amener la société civile à contribuer à l’amélioration des droits humains au Togo.
« L’amélioration de la situation des droits de l’homme à travers le processus de l’EPU n’est pas seulement l’œuvre du gouvernement. Même si celui-ci se trouve être le principal acteur, le processus requiert aux côtés du gouvernement, la participation d’autres acteurs notamment les acteurs de la société civile », a précisé Claude Amegan, président du conseil d’administration du CACIT.
Les travaux ont été officiellement lancés par Abdou Akpaou. Le représentant du ministre en charge des droits de l’homme a félicité les organisateurs pour l’initiative. Cette collaboration, souligne-t-il dénote déjà de la coopération qui existe entre les acteurs de la société civile, des médias et des syndicats et l’État.
EPU est un mécanisme qui permet d’évaluer, de façon périodique, les performances de chaque État membre des Nations Unies en matière des droits humains. Le mécanisme est basé sur la coopération et le dialogue. Il assure une égalité de traitement de tous les États membres des Nations Unies et veille à ce que toutes les questions de droits humains soient examinées de manière régulière.
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