Exploitation lucratives des jardins d’enfants : Kokoroko y met fin !

 

La perception de frais scolaires, la vente de repas et de divers articles ne sont plus tolérés dans les jardins d’enfants publics au Togo. Dans une note de service, Prof Komla Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat interdit l’exploitation des jardins d’enfants publics à des fins lucratives.

 

En effet, dans le cadre de la gestion efficace des ressources des établissements scolaires, le gouvernement à travers les Comités de gestion des écoles publiques (COGEP), a décidé d’associer les parents d’élèves à la gouvernance des écoles publiques au Togo.

Cependant, le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat dit constater que les directeurs et directrices des jardins d’enfants continuent de gérer seuls les ressources financières et matérielles des établissements scolaires notamment les jardins d’enfants publics.

 

Pire, cette gestion se fait sans concertation préalable avec le comité des parents d’élèves, ni justification avec des pièces exigées en la matière.

Face à ces pratiques peu recommandables, Prof Kokoroko invite les directeurs d’établissements scolaires à se conformer aux dispositions en vigueur en matière de gestion des ressources des établissements scolaires.

Ainsi, ils sont appelés à soumettre à la direction régionale, par voie hiérarchique leur projet de budget.

Aussi sont-ils tenus à la réunion de rentrée avec les parents, de recueillir leur avis sur un programme de repas (petit-déjeuner) uniquement pour les jardins d’enfants.

 »Cette rencontre doit être sanctionnée d’un procès-verbal permettant d’analyser le pourcentage d’adhésion des parents et son efficience » a rappelé Prof Kokoroko.

Par ailleurs, ils sont également tenus de proposer un calendrier hebdomadaire de repas (petit-déjeuner) aux enfants, fixer un quota de frais de ce projet-déjeuner avec les parents d’élèves et organiser des réunions d’évaluation en cours d’année.

Rappelons que les directeurs régionaux de l’éducation et les chefs d’inspections sont instruits au strict respect de ces nouvelles directives.

 

@gapola