Voici comment le vidéaste Voklia Jokes a enfin été libéré

 

Le youtubeur togolais Jules K. Ayih, connu sous le nom de Voklia, a été libéré le mardi 18 juillet 2023 à Lomé, après avoir été condamné à six mois de prison avec sursis. Sur sa page Facebook en direct, il a réitéré sa demande d’excuses envers le plaignant, Ntusley alias Gogoliko.

 

 

L’arrestation du blogueur fait suite à des commentaires qu’il a formulés sur certains événements remontant à quelques mois, et dont le plaignant conteste la véracité. Accusé de diffamation, Voklia a été inculpé et condamné par le tribunal.

 

Voklia Jokes est un vidéaste togolais qui soutient activement les artistes du pays. À chaque sortie musicale d’un artiste, il commente, partage et analyse les morceaux.

L’incarcération de Voklia a suscité une mobilisation de tous les acteurs culturels, en particulier les artistes, qui ont entrepris des démarches pour que la plainte contre lui soit retirée. Bien que des informations aient indiqué que le plaignant avait promis de retirer la plainte, un procès a eu lieu et Voklia a été reconnu coupable de diffamation et d’atteinte à l’honneur. Il a ensuite été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis.

Cette affaire a soulevé des questions concernant la liberté d’expression et le rôle des artistes dans la société. Les médias et les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la diffusion de l’art et de la culture, mais cela peut également entraîner des différends et des poursuites judiciaires.

 

La libération de Voklia marque la fin d’une période difficile pour lui et ses partisans. Toutefois, cette affaire souligne l’importance de la prudence lors de l’expression d’opinions et de commentaires en ligne. Les artistes et les créateurs de contenu doivent être conscients des conséquences potentielles de leurs paroles et agir dans le respect des lois en vigueur.

La communauté artistique togolaise espère maintenant que Voklia pourra reprendre ses activités et continuer à soutenir les artistes locaux tout en veillant à respecter les limites légales. Cette affaire a également mis en évidence la nécessité d’un débat sur les questions de liberté d’expression et de responsabilité dans le contexte de l’ère numérique.

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