L’un des objectifs poursuivis par le gouvernement togolais en organisant les 13 et 14 juin 2019 à Lomé, le premier forum économique Togo-Union européenne est la mobilisation de fonds pour la réalisation du Plan national de développement (PND 2018-2022), dont près de 3000 milliards de francs CFA du secteur privé, soit 65% des ressources totales nécessaires (4622 milliards de francs CFA) sont attendus du secteur privé. Un an après la tenue de cette rencontre de haut niveau, les retombées socio-économiques sont énormes pour le Togo.
Selon le Comité technique de suivi des recommandations de ce forum, le Togo a enregistré une vingtaine de manifestations d’intérêt de la part des investisseurs internationaux pour les projets prioritaires du PND. « On peut mentionner la signature d’un mémorandum d’entente de 05 milliards de francs CFA en juillet 2019 entre le fonds d’investissement luxembourgeois, Kara Investment Fund et le gouvernement togolais dans le secteur de l’agro-industrie ; la signature d’une convention avec le groupe Dangote pour la construction d’une usine de production d’engrais phosphaté pour un investissement de 02 milliards de dollars et l’installation d’une usine de fabrication de ciment avec un investissement de 60 milliards de dollars ; le renforcement du partenariat entre l’État et les institutions financières prêtes à accompagner les promoteurs de projets dont le coût est inférieur à 150 millions de francs CFA », informe le Comité.
Le Comité note également avec satisfaction à la date du 17 juin 2020, 10 projets dont le coût global s’établit à 15.647.493.892 francs CFA à l’étape de mise en œuvre ; 18 autres évalués à 320.475 660.104 francs CFA en extension, ou ayant bouclé une partie des financements ou en discussions avancées avec les partenaires étrangers et donc sont en attente de financements complémentaires.
Aussi, le projet le plus coûteux (soit plus de 520 milliards de francs CFA) a réussi à signer un mémorandum d’entente avec un partenaire rencontré lors du forum.
Après ces résultats tangibles, les autorités comptent poursuivre l’accompagnement des autres promoteurs de projets. Ainsi, le gouvernement et l’UE se préparent à lancer le recrutement de 15 cabinets d’experts locaux, régionaux et internationaux dans la restructuration et/ou finalisation de leurs plans d’affaires, dans les procédures d’accès aux financements auprès des banques, des intermédiaires non bancaires, des sociétés de crédit-bail ainsi que des fonds d’investissement.
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