Le secteur de la santé au Togo est de nouveau secoué par un mouvement d’humeur. Lundi, toutes les équipes d’intervention rapide opérant dans la gestion de la crise à coronavirus sont en grève. Elles dénoncent de mauvaises conditions de travail. Ces praticiens hospitaliers réclament essentiellement au ministère de la santé et de la protection sociale des primes d’un semestre.
C’est une nouvelle brouille au sein des agents de santé du Togo. Après un récent mouvement le 12 avril dernier, des agents impliqués dans la gestion de la Covid-19 lèvent à nouveau la voie.
L’équipe d’intervention rapide composé des gestionnaires de donnés, du personnel en charge du suivi des cas contacts et des voyageurs et du personnel chargé du prélèvement a boycotté le travail ce lundi 19 avril pour non-paiement de 6 mois de primes.
Cette grève, déclarée reconductible jusqu’à satisfaction est lancée contre le Prof Mijiyawa Mustafa, ministre de la santé et de la protection sociale.
« Depuis le début de la crise on s’est finalement rendu compte que nous ne dépendons pas directement de la Coordination nationale de la gestion de riposte contre la Covid-19. Parce que la Coordination paie au personnel qui est en charge au CHR Lomé Commune ; les laboratoires affilés sont aussi payés mais ce sont nous qui formons les équipes de prélèvement, de suivi et de gestion des données qui sommes laissés pour contre. Ce qui veut dire que nous dépendons du ministère », nous a confié un gréviste.
Autres revendications des agents, des primes de communication, une ambulance médicalisée pour le transfert d’urgence des cas confirmés de Covid-19, des moyens adéquats pour le déplacement des équipes sur le terrain pour le suivi et l’investigation : au moins 2000F par personne et 5000F comme prime de motivation pour les risques encourus et des prestations.
TBN