Incendies des marchés en cascade : « Celui qui brûle nos marchés s’appelle… »

 

Ils ont brûlé à Lomé, Kara, Vogan etc. Avant-hier, c’était le tour de celui de Hanoukôpé. Allons-nous rester sans rien faire? Les marchés, c’est l’argent de nos impôts qui les construit. Les marchandises qui se consument, ce sont les capitaux de nos parents qui partent en fumée. Les commerçants et commerçantes qui meurent de chagrin, ce sont des êtres chers qui nous quittent.

 

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La façon dont nos marchés sont construits, et surtout la manière dont les marchandises y sont étalées, mélangées presque sans discontinuité les unes aux autres permet-elle de sécuriser ces lieux? Non! L’ordre est un gage de sécurité, mais regardez la confusion qui règne dans ces endroits surpeuplés où chaque vendeur expose comme il peut!

A notre avis, les incendies auraient pu être évités si l’Etat avait pris les trois mesures que voici:

1-Mettre un détecteur de fumée dans chaque hangar ou compartiment. Ce petit dispositif très simple qui ne coûte que 20.000F environ sonne l’alarme dès qu’un feu se déclenche.

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2-Mettre des extincteurs à la disposition des vigils pour leur permettre de circonscrire le feu ou au moins le contenir jusqu’à l’arrivée des secours. Une bouteille moyenne tourne autour de 30.000FCFA.

3-Mettre des caméras pour surveiller. Console + câbles + 8 caméras + 1 écran de contrôle ne coûtent même pas 250.000F.

Celui qui brûle nos marchés s’appelle Bêtiz Kodjovi. Arrêtons-le et il n’y aura plus d’incendies! 

 

 

Pour le journal Sika’a, Gérard