Le délabrement avancé des infrastructures sanitaires publiques au Togo est plus que d’actualité.Une situation qui a de fâcheuses conséquences sur la population. On se rapppelle le 19 mai dernier, le Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) a rénové le Service des Urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio. Les travaux qui ont coûté un peu plus de 200 millions de francs CFA soit 61% pour la construction et 39% pour les équipement médico-techniques ont permis d’augmenter la capacité d’accueil passé de 13 à 30 lits. Il n’en fallait pas plus pour soulager et arracher le sourire au Directeur Général du CHU SO.
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Le délabrement avancé des infrastructures sanitaires publiques au Togo est plus que d’actualité.Une situation qui a de fâcheuses conséquences sur la population. On se rapppelle le 19 mai dernier, le Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) a rénové le Service des Urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio. Les travaux qui ont coûté un peu plus de 200 millions de francs CFA soit 61% pour la construction et 39% pour les équipement médico-techniques ont permis d’augmenter la capacité d’accueil passé de 13 à 30 lits. Il n’en fallait pas plus pour soulager et arracher le sourire au Directeur Général du CHU SO.
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«Nous étions partis sur la base d’un projet de 7 millions, chemin faisant avec l’engagement du PNUD, que nous tenons à remercier sincèrement ici, nous sommes arrivés à ce coût. Par rapport aux besoins existants, l’idée étant de véritablement assurer la sécurité des patients et surtout d’investir dans la qualité de leur prise en charge» a déclaré Dr Apélété Yawo Agbobli, Directeur du CHU SO Le service des urgences chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio est composé d’une entité où les patients seront accueillis, d’une salle d’examen, d’une salle de décochage, d’une salle d’observation des malades, d’un bloc opératoire, ainsi que de plusieurs équipements médicaux. Mais on est bien loin des comptes. Il en faut davantage pour sauver des vies dans le plus grand hôpital du pays. Il y a un problème sérieux à la petite urgence de la traumatologie. Les gens meurent dans la grande indifférence.
Il y a un manque cruel de personnel. Le peu qu’il y a est naturellement débordé. Au 21ème siècle, on fait la suture en plein air, difficile de trouver des brancardiers pour aller faire par exemple la radio ou le scanner au besoin. « J’ai vécu cette histoire les deux derniers samedis successifs. c’est terrible pour moi. A la pédiatrie, les toilettes sont insupportables, un seul infirmier de garde le samedi dernier … c’est pénible. Urgence chirurgicale, dites-vous ? Allez voir si on peut même faire suture là-bas ou bien faire une quelconque chirurgie dans ce lieu. L’une des victimes amenée là-bas depuis 4h30 du matin n’a vu sa blessure finalement suturée que le soir autour de 20 heures et elle devait mourir.
Le personnel était dépassé. Il avait eu deux morts ce samedi cadeaux comme ça. Le service doit être vraiment smart là-bas car c’est des accidentés qu’on les amène donc des gens peuvent mourir comme ça si on ne s’occupe vraiment pas vite d’eux. Il faut du personnel et de l’espace pour eux. Ce personnel là-bas me fait pitié C’est comme des militaires de Volodymyr Zelensky devant les militaires de Vladimir Poutine. Et ce qui est plus énervant, c’est leur histoire de contractualisation qui fait qu’au moment où les gens manquent pour les soins, on voit d’autres plutôt débarquer avec des cartables à la main pour contrôler le pauvre personnel à qui on n’a donné aucun moyen. Pensez-vous qu’on peut suturer les gens dans une telle salle sans risque d’infection ?
Oh mon Dieu ! Et pire, c’est des internes étrangers surtout qui sont là-bas et un des patients disait qu’ils sont là pour faire les expériences avec nous » a témoigné une victime de la situation à la Rédaction. Bien plus, des révélations des confrères de Victoire FM jeudi 09 juin relativement à la négligence autour d’un accidenté venu d’Apessito et une dame en couche morte et acheminée à la morgue avant que la famille ne soit informée montrent la gravité de la situation. Trop, c’est trop. Le Chef de l’Etat doit quitter sa tour d’ivoire pour sauver la vie des Togolais.
LE CORRECTEUR