Depuis ce lundi 9 août 2021, s’est ouverte à Lomé au Togo la 48è session ordinaire du Comité Interparlementaire de l’Union Economique et monétaire Ouest-Africaine (CIP-UEMOA), la deuxième de l’année en cours. Prévue pour durer 10 jours, la rencontre est axée sur le thème : « transposition des directives communautaires dans les Etats membres de l’UEMOA : quel rôle pour les parlementaires ? ».
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L’ouverture des travaux den ces assises a été coprésidées par Goakun Rossan Noël Toe, président dudit comité et Pacôme Adjourouvi, 4e vice-président, représentant la présidente de l’Assemblée Nationale du Togo. Les parlementaires de l’UEMOA évoquent à Lomé leur rôle dans la transposition des directives communautaires dans les Etats-membres.
La tenue à Lomé de la 48e session s’inscrit dans le cadre de la poursuite du processus d’intégration de l’espace économique monétaire sous régional. Au cours des travaux, les parlementaires auront à analyser l’ensemble des directives à transposer au sein de l’espace.
« Nous allons faire l’évaluation de chaque pays pour constater les difficultés rencontrées dans le processus de transposition de directives », a indiqué Goakun Rossan Noël Toe.
Le travail va consister à voir les difficultés qui ont été rencontrées par les pays dans le cadre leurs mises en œuvre des directives. Aussi analyseront-ils la pertinence et l’efficacité des directives qui ont été adoptées par les chefs d’Etats.
« Il est important que nous les évaluons pour voir le niveau auquel nous sommes », a indiqué G. Rossan Noël Toe.
A la fin des travaux, le comité envisage de faire des recommandations à l’endroit des gouvernants et de la commission afin de plaider pour entamer le processus de l’ouverture progressive des frontières terrestres.
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Les travaux de Lomé permettront aussi d’analyser le programme d’activité 2022 et le cadre budgétaire en moyen terme 2022-2024 du CIP-UEMOA.
Pacôme Adjourouvi a salué le choix porté sur le Togo pour abriter cette session pour la poursuite du programme d’intégration.
« C’est une marque d’amitié et de fraternité qui fort heureusement renforce la communauté et le destin qui lie les peuples des Etats membres de l’UEMOA », a indiqué le 4è vice-président de l’Assemblée nationale togolaise.
Le Comité interparlementaire est un organe de contrôle démocratique de l’UEMOA. Il a été créé par l’article 35 du Traité constitutif de l’Union. Il a été installé le 27 mars 1998 et a son siège à Bamako, dans la capitale malienne. Il est composé de 40 députés et constitue une véritable représentation des populations de l’UEMOA.
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