Au Mali, le plan de sortie de crise proposé par la Cedeao (Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest) à l’issue du sommet extraordinaire tenu ce lundi est tout sauf respecté du côté du Mouvement de 05 juin que du côté du parlement.
Les trente députés contestés n’entendent pas démissionner.
Malgré la menace brandie par la Cedeao de « sanction » si les recommandations faites ne sont pas respectées, les responsables de M5 repoussent la main tendue du premier ministre malien, Boubou Cissé de former le gouvernement d’union nationale recommandée par les cinq chefs d’Etats, et réclament la démission pure et simple de IBK et du chef du gouvernement qui refuse lui aussi de rendre le tablier.
L’opposition affirme, au cours d’une conférence de presse, redouter de la volonté du pouvoir de dialoguer au moment où une importante quantité de matériels « anti-émeutes » est à Bamako pour contrer d’éventuelles manifestations, relatives à la phase 2 de la désobéissance civile annoncée.
Du côté des trente et un députés contestés, ils n’entendent pas démissionner. Ils ont expliqué au cours d’une conférence qu’ils ont été élus pour cinq ans et que les lois maliennes ne prévoient pas ce genre de démissions.
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