L’armée togolaise reconnaît son implication dans la mort de sept adolescents, dans la nuit du 9 au 10 juillet. Ils avaient été victimes d’une explosion vers le village de Magba, dans la préfecture de Tône, à la frontière avec le Burkina Faso.
Selon un communiqué du chef d’état-major lu ce soir à la télévision nationale, les sept jeunes morts le week-end dernier ont été « malencontreusement » pris pour cible par un aéronef de patrouille qui les a confondus avec une colonne de jihadistes en mouvement. « Ce drame est survenu sur fond de renseignements concordants faisant état de menaces d’infiltration de bandes armées désireuses de mener des attaques terroristes au nord de Dapaong », explique le communiqué.
Pour Monzolouwè Atcholi Kao, président de l’association des victimes de la torture au Togo, cette bavure de l’armée doit être suivie de conséquences.
Nous voulons encourager les autorités gouvernementales à faire en sorte que les famille puissent obtenir une juste réparation […]