Dans le communiqué rendu public, la Coordination nationale de gestion de la riposte contre la Covid-19 (CNGRC) donne les motifs du couvre-feu et les mesures restrictives imposées durant la période des fêtes.
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COORDINATION NATIONALE DE GESTION DE LA RIPOSTE CONTRE LA COVID-19
La pandémie qui a débuté en Mars dans notre pays a très vite été contenue, grâce à l’anticipation et au leadership du Chef de l’Etat et du Gouvernement, mais aussi et surtout grâce à l’adhésion de la population.
A ce jour, il est observé :
– Une augmentation du nombre de cas dans le monde, avec un virus de plus en plus contagieux, surtout en Europe, aux Etats-Unis, en Afrique où des mesures fortes ont été prises pour contrer cette nouvelle vague.
– Une augmentation du nombre de cas de contamination au Togo, ces derniers mois, et plus important ces dernières semaines. Ceci s’explique d’une part, par le fait qu’un nombre croissant de voyageurs rentrent au pays, et d’autre part, par le fait que la contamination soit désormais communautaire.
Les fêtes et autres célébrations religieuses déjà passées, notamment la Tabaski et le Ramadan ont fait augmenter le nombre de cas. Ces fêtes étant souvent l’occasion d’un brassage au sein de la population.
Actuellement, nous allons vivre les fêtes de fin d’année, et nous devons apprendre des expériences précédentes. Il est donc normal que le gouvernement, soucieux de la santé de la population, chère au Chef de l’Etat, mais aussi ayant à cœur la jouissance de ces moments de fêtes en famille, prenne des mesures dans le double intérêt de la population. Il s’agit surtout de rompre la chaîne de contamination pendant les fêtes, afin d’en ressortir avec le moins de nouveaux cas possibles et donc moins de décès.
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Ces mesures ont été prises après concertations avec tous les acteurs de la société civile, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, après consultation du Conseil Scientifique. Le Président de la République, Président du Comité de Crise, a écouté tous les acteurs de tous les secteurs, ainsi que les ministères concernés. C’est ainsi qu’avec le Ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale, et le Ministre du tourisme, nous avons rencontré :
– Les préfets, les Maires du Grand Lomé
– Les responsables des organisations religieuses
– Les responsables de tenanciers de bar
– Les responsables de la chambre de Commerce et de l’Industrie du Togo.
Des discussions portant sur les points relatifs au domaine de chaque acteur présent ont eu lieu.
Plusieurs réunions de concertation ont ainsi eu lieu, avec le conseil scientifique, qui a émis ses propositions le 04 décembre. Ces décisions n’ont été adoptées que le 18 décembre. Preuve des abondantes discussions qu’il y a eu et de la diversité des acteurs consultés. Le Chef de l’Etat attache un prix aux mesures prises dans l’intérêt général, manière consensuelle. Nous l’avons dit plus haut, il ne faudra pas sortir de ces fêtes avec un lourd tribut.
Au rang de ces mesures, il y a d’abord le couvre-feu, qui encadre très exactement la période des fêtes, et pas au-delà. Du 20 décembre au 03 janvier, dans la zone du Grand Lomé, à cause de l’augmentation des cas observée dans cette zone. Il faut rappeler que ce n’est pas une mesure particulière au Togo. Dans d’autres pays, des mesures beaucoup plus fortes et plus restrictives ont été prises. A l’intérieur du pays, le couvre-feu n’est appliqué que les 24, 25 31 décembre et 1er janvier 2021. Et même là, des allègements sont faits, autour des horaires.
En ce qui concerne les professions nécessitant une autorisation spéciale, il leur faut une demande motivée, afin de se faire délivrer un laisser-passer. Pour les voyageurs, ils peuvent montrer les billets aux agents de la FOSAP aux divers barrages. Des dispositions sont prises à l’aéroport pour que les avionneurs arrivent à temps, en respectant les horaires du couvre-feu.
En définitive, notre pays a fait beaucoup d’effort, que ce soit le gouvernement ou la population. Chaque citoyen a joué sa partition dans un parfait effort collectif. Ce n’est définitivement pas le moment de baisser les bras, ou de céder au relâchement, et réduire à néant tous les efforts jusque-là consentis. C’est pour cela que nous demandons à la population d’adhérer à ces mesures qui permettent de contenir davantage la pandémie, afin de franchir ce cap avec beaucoup plus de quiétude.
TGWB