Dans une initiative ambitieuse visant à relever les défis cruciaux liés à l’identification des citoyens, le Togo a lancé le projet national d’identification biométrique (e-ID Togo). L’objectif principal de ce projet est d’attribuer à chaque citoyen togolais ou résident un numéro d’identification unique (NIU) en utilisant des données démographiques et biométriques.
Processus d’identification biométrique
L’utilisation de données biométriques telles que les empreintes digitales et la reconnaissance faciale offre une méthode d’identification précise et fiable des individus. Cette technologie permet de minimiser les risques de fraude et d’usurpation d’identité, renforçant ainsi la sécurité et la fiabilité des processus d’identification biométrique.
En évitant les cas de fraudes et d’usurpation d’identité, l’identification biométrique joue un rôle essentiel dans la préservation de la sécurité nationale et dans la garantie de la fiabilité des services publics. En offrant un moyen sûr et efficace d’authentifier l’identité des individus, cette technologie contribue à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales et à améliorer la qualité des services offerts par l’État.
Le défi de l’accessibilité à toute la population
Atteindre l’ensemble de la population togolaise représente un défi majeur dans la mise en œuvre du projet e-ID Togo, étant donné que de nombreux Togolais ne possèdent pas de documents d’identification tels que la carte nationale d’identité (CNI) ou le passeport.
Selon les données publiées en avril 2024 par le ministère de l’Économie numérique et de la transformation digitale, seuls 1,32 million de Togolais étaient en possession d’une carte nationale d’identité, et 496 426 personnes détenaient un passeport à la fin de décembre 2022.
Cependant, avec la mise en œuvre du projet e-ID Togo soutenu par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (Wuri), ces chiffres pourraient rapidement augmenter.
Le projet vise à couvrir une grande partie des 8 millions d’habitants du pays, soulignant ainsi son importance pour garantir à chaque résident la possibilité de surmonter les obstacles liés à l’accès à un numéro d’identification unique et de bénéficier des services sociaux de base.
