Militaires Camérounais arrêtés à Lomé: les choses se précisent

Le ministère de la Défense du Cameroun s’est prononcé samedi 30 mai 2020, sur l’affaire qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux.

Il s’agit de l’arrestation de cinq (5) présumés braqueurs, dont deux sont des membres des Forces armées camerounaises. Ces personnes ont été arrêtées le 20 mai 2020 à Lomé au Togo pour possession illégale d’armes à feu et tentative de braquage.

 

 

Dans un communiqué rendu public samedi 30 mai 2020, le Chef de la Division de la communication du Ministère de la Défense du Cameroun, confirme l’identité des cinq individus qui sont tous, selon lui, de nationalité camerounaise.

 

« Des premières investigations menées par les services compétents du ministère de la Défense, il ressort que les trois militaires en indélicatesse notoire avec le service et présumés avoir contribué ou indirectement participé aux actes incriminés, sont déjà et clairement identifiés », informe le communiqué.

 

 

D’après les sources officielles camerounaises, les deux milliaires du réseau de braqueurs arrêtés à Lomé sont des déserteurs. En ce qui concerne le troisième militaire précité, également impliqué dans cette affaire, le communiqué informe qu’il est actuellement dans les mains de la gendarmerie camerounaise pour la perte d’un pistolet automatique qui, en réalité a été loué aux présumés braqueurs appréhendés à Lomé.

 

S’agissant du nommé N’TANGA MOGO Clément, Didier alias « Tony », présenté comme le cerveau du gang, la justice camerounaise dit bien le connaître.

 

 

 

« Les investigations ont permis d’établir que le présumé chef de gang, le nommé N’TANGA MOGO Clément Didier alias « Tony » serait un dangereux repris de justice multirécidiviste, plusieurs fois condamné à des peines de prison ferme, et actuellement recherché par la Direction de la police judiciaire de Yaoundé, qui a enregistré plusieurs plaintes de citoyens abusés par ce dernier », informe le ministère de la Défense camerounais qui précise que des procédures réglementaires, disciplinaires et administratives prévues par les textes en vigueur ont toutes été enclenchées contre les militaires arrêtés au Togo.

 

 

Pour finir, le Ministère de la Défense camerounais décline toute responsabilité dans cette affaire et laisse les coudées franches à la justice togolaise de faire son travail.

 

Il faut noter que ces cinq individus ont été arrêtés en possession de deux pistolets automatiques après une tentative de braquage contre un homme d’affaires togolais à Lomé. L’objectif était de lui arracher sa voiture 4X4.

 

 

 

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