Mouvement d’humeur au CHU Campus : ce qui s’est réellement passé

 

 

 

Dans la matinée de ce jeudi 27 août 2020, le personnel du CHU a observé une cessation de travail, réclamant davantage de protection en cette période de crise sanitaire. Ce n’est pas la première fois que le corps médical de ce centre de soin sort de son silence, surtout sur ce sujet.

Le mouvement d’humeur de ce matin vise à obtenir des matériels de protection idoines, performants. « Il y a eu un agent qui a été infecté, ce qui signifie que tout le personnel devrait être mis en quarantaine ou pris en charge. Mais il s’est fait que l’information n’était pas arrivée au sein du personnel même », explique Eric Essohanam Hainga, le délégué du personnel au CHU Campus de Lomé, à radio auréole.

 

Et d’enchaîner : « N’ayant appris la nouvelle que ce matin, les agents sont sortis spontanément manifester leur mécontentement sur la gestion qui est faite de ce cas ».

 

 

Un autre, toujours au micro de ce confrère, regrette que leur hiérarchie ne les autorise qu’à utiliser un gant et un masque par jour. « C’est de la pagaille. Il nous faut le même matériel de protection utilisé pour la prise en charge des cas confirmés au covid-19 », réclame-t-il vivement.

 

Les protestataires ne veulent plus également que les cas suspects soient « mélangés avec les cas confirmés dans les mêmes cabines ».

 

 

 

Le personnel du CHU Campus de Lomé a fait cette sortie pour avertir que rien ne sera plus comme avant. Si rien n’est fait, menace-t-il, des actions d’envergure seront organisées, dans les tout prochains jours, afin d’obtenir satisfaction, d’obtenir une protection optimale digne de ce nom.