Les habitants des zones avoisinantes des bassins de rétention de Lomé et ses alentours connaissent des moments difficiles en ces temps pluvieux. La preuve en est que des tracasseries se posent régulièrement à chaque pluie.
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En effet, Lomé et ses environs ont été arrosés depuis les premières heures du matin, mais les bassins de rétention, pleins à craquer, refusent l’eau. Ainsi, selon nos confrères de Gapola, « les retenues d’eau cèdent une à une, de Léo 2000 à Adidoadin en passant par Adidogomé Douane, créant la désolation totale dans les maisons ». Malheureusement, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants sont à déplorer.
À cela s’ajoutent l’arrêt des activités économiques des environs, l’impraticabilité des rues d’accès, la prolifération des moustiques, la pollution environnementale et la propagation des maladies. Un riverain témoigne : « La zone de Léo 2000 n’avait aucun problème. Mais un jour, on a décidé de créer un bassin. C’est comme ça qu’ils nous ont sacrifiés parce que la zone n’était pas sinistrée. On a sinistré la zone en implantant ce bassin. Les cinq (5) premières années, le problème n’était pas visible. Par manque d’entretien et de curage pour maintenir la capacité du bassin, on a fini par sinistrer la zone ».
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La capacité de ces bassins à contenir l’eau et un travail approximatif sont également soulevés par notre source. Selon lui, « les bassins de Léo 2000 ou encore d’Adidogomé Douane ne peuvent pas contenir de l’eau. Ça ne peut qu’être un transit vers un exutoire. Particulièrement au niveau de Léo 2000, on constate malheureusement qu’il ne s’agit que d’un travail approximatif. La retenue est mal dimensionnée et mal entretenue. Le gouvernement fait des efforts pour lutter contre les inondations, mais on réalise que ceux qui font les travaux ne sont que des affairistes ».
Face à ces problèmes, certaines voix suggèrent l’équipement des bassins en difficulté en pompes de grande capacité de pompage et l’aménagement des voies d’accès à ces bassins, ainsi que leur curage régulier. Il est grand temps de trouver des solutions à cette situation qui perdure depuis des années et qui impacte gravement la vie quotidienne des populations riveraines.
