Banafey Rémy Assih ne supporte plus les revendications sociales du personnel du quotidien national, Togo Presse. Le Directeur général d’EDITOGO, a fait arrêter mercredi 21 juillet 2021, quatre (04) Délégués du personnel alors que ceux-ci réclamaient de meilleures conditions de travail et dénonçaient des affectations punitives.
Lire aussi: Grève à EDITOGO : 3 syndicalistes arrêtés !
Plus les jours passent, plus la situation devient invivable à EDITOGO, la société éditrice de Togo Presse, au point de ternir l’image de cette société publique.
Ces derniers jours et suite à des revendications portées sur le bilan de santé des employés, et l’amélioration des conditions de travail dont la mise à disposition de matériels et mobiliers de bureau, les Délégués font l’objet d’affectations punitives.
En effet, si les affectations sont autorisées à la fonction publique, celles des responsables du personnel et des membres affiliés au Syndicat des Agents de l’EDITOGO (SYNA-EDITO) laissent à désirer.
Bref, elles ressemblent à des affectations punitives puisqu’en violation de l’article 34 de l’arrêté N°021/MTESS/DGTLS du 10 décembre 2009 qui dispose « qu’aucun délégué du personnel ne peut être affecté contre son gré loin du collège qui l’a élu ».
Aujourd’hui, la situation qui vire à un rapport de force entre la Direction générale et le personnel prend une tournure plus inquiétante avec une intervention des forces de l’ordre qui ont arrêté un Délégué du personnel en plus de trois (3) responsables.
Aux dernières nouvelles, les quatre (04) agents de Togo Presse ont été libérés mais convoqués jeudi 22 juillet 2021, au Commissariat central pour être écoutés.
Face à la situation qui perdure, le Ministre de la Communication et des médias est invité à prendre les dispositions qui s’imposent au risque d’empirer les choses.
Lire aussi: Quatre redoutables cambrioleurs arrêtés par la police
Gapola