Les jours de Hubertine Badagnaki Gnassingbé sont comptés au camp RIT de Lomé, caserne militaire rebaptisée Camp Général Gnassingbé Eyadéma. C’est du moins l’information qui circule depuis un moment dans les sérails du système RPT UNIR et au sein de l’armée. La toute puissante et influente épouse de l’ex Chef d’Etat togolais, Gnassingbé Eyadéma et père de Faure Gnassingbé résiste à toutes les tentatives de déménagement du camp où elle a vécu avec son général de mari pendant 38 ans.
D’après les indiscrétions, c’est une décision qui vient du haut lieu. Haut lieu signifie dans le langage populaire ‘’La Présidence de la République.’’ D’après les informations, les militaires et autres commis, les officiers et même la famille en a marre d’être au service sous des courbettes et des humiliations, avec les moyens d’Etat d’une des nombreuses épouses d’un Chef d’Etat décédé depuis plus de 15 ans.
Malgré les négociations pour amener dame Badagnaki à libérer ce bien public, elle semble réfractaire à quitter les lieux.
Elle est habituée aux divers conforts et à la gratuité des frais et dépenses quotidiennes sur le dos du contribuable avec des privilèges qui sont maintenus et qui lui étaient attribués du vivant de Gnassingbé Eyadéma.
Alors que la méthode douce ne semble pas porter ses fruits, une invitation à quitter les lieux et à rejoindre un de ses nombreux immeubles dispersés au Togo.
La décision, cette fois très sérieuse semble étonner l’ex première dame qui ne se voit pas sommer de quitter le camp qui dans son entendement est un patrimoine privé appartenant à son défunt mari donc héritage naturel pour elle.
Ceux qui veulent la raisonner lui demandent de se mettre dans une situation comme si ce n’était pas le fils de son mari qui était président et de déguerpir.
On attend de voir jusqu’où irait l’actuelle pression sur Hubertine Badagnaki Gnassingbé, qui on se rappelle a fait la pluie et le beau temps aux côtés de Gnassingbé Eyadéma et qui reste très influentes dans certaines prises de décisions politiques, économiques et militaires du Togo.
C’est donc l’heure du printemps pour Madame Feu Eyadéma, une situation qui risquerait de faire remuer le Général Eyadéma dans sa tombe.
Carlos KETOHOU
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