En dehors de Lomé la capitale, la ville de Sokodé où est observé un couvre-feu depuis quelques jours connait également les bavures de la force anti-pandémique mise en place pour s’assurer du respect du couvre-feu.
C’est, en effet, une vraie psychose qui règne à Sokodé depuis le début du couvre-feu le 08 avril dernier. En début de semaine par exemple, une femme d’une cinquantaine d’année s’est brisé la jambe en essayant d’échapper aux forces de l’ordre pendant la période du couvre-feu.
« Hier après avoir fini de manger je sortais pour payer des médicaments parce que je ne me sentais pas bien lorsque j’ai aperçu trois policiers deux derrière moi et un devant moi qui tenait un bâton. J’ai eu peur et j’ai commencé à courir et je me suis tombé dans les caniveaux. J’ai senti que j’avais une fracture et j’ai appelé à l’aide mais personne n’est venu à mon secours. C’est après le départ des policiers que les gens sont sortis m’aider », a confié la victime à nos confrères de Togo Infos.
Elle a également ajouté avoir vu les policiers battre un enfant qui sortait jeter de l’eau usée hors de sa maison.
Vendredi dernier, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le général Yark Damehame a reconnu « quelques écarts de comportement de certains agents » lors du couvre-feu mais a exhorté les populations a une prise de conscience collective pour venir à bout de la pandémie.
Togoweb