Il était sur la sellette depuis plusieurs semaines. François Essolabina LOKADI vient d’être suspendu de ses fonctions au sein de l’UFC. C’est ce qui ressort d’un communiqué qui vient de nous parvenir.
Lire aussi : Terrorisme au Togo : l’exode rural dans le Nord inquiète Faure Gnassingbé
COMMUNIQUE
Le Bureau directeur de l’UFC a intercepté un audio envoyé en catimini à certains responsables du parti dans la région septentrionale par M. François Essolabina LOKADI, 6ème Vice-président. Dans cet audio il incite à la haine tribale, à la division et à la violence ethnique.
Conformément à l’article 48 de la Constitution de la 4ème République, et à l’article 6 des Statuts de l’UFC, le parti s’insurge contre de tels propos qui n’engagent que leur auteur.
L’article 48 de la constitution de la 4ème République dispose « Tout citoyen a le devoir de veiller au respect des droits et libertés des autres citoyens et à le sauvegarde de la sécurité et de l’ordre public Il œuvre à la promotion de la tolérance et du dialogue dans ses rapports avec autrui. Il a l’obligation de préserver l’intérêt national, l’ordre social, la paix et la cohésion nationale. Tout acte ou toute manifestation à caractère raciste, régionaliste, xénophobe sont punis par la loi ».
Lire aussi : Terrorisme : Près de 200 jeunes recrutés au Ghana
L’article 6 des Statuts de l’UFC stipule: « L’Union des Forces de Changement proscrit en son sein et combat en République Togolaise en Afrique et partout dans le monde, l’intolérance, le tribalisme, le régionalisme, le racisme, l’incitation et le recours à la violence sous toutes ses formes. Le parti l’Union des Forces de Changement (UFC) combat en sen sein toutes idées den sectarisme, de népotisme, de corruption et de féodalisme »
Suivant la procédure interne du parti et sur proposition des sages, le Bureau Directeur a suspendu M. François LOKADI de toutes les instances du parti et a retiré toutes les prérogatives à lui conférées par sa position au sein de l’UFC.
En conséquence M. François LOKADI ne pourra plus représenter l’UFC dans aucune institution de la République durant la période de sa suspension.
Elliott Ohin
Source : Togo actualité