Les jours passent et l’angoisse devient forte pour les parents et alliés de Djawé Faré. L’adjudant qui a quitté son poste à la gendarmerie de Kara le 11 août dernier est toujours sans signe de vie. La thèse de désertion évoquée par la Gendarmerie nationale ne prospère pas au niveau de sa famille qui interpelle de nouveau les autorités.
Djawé Fare, adjudant à la gendarmerie de Kara est porté disparu depuis le 11 août dernier. Sa famille angoissée avait alerté les autorités nationales et la Gendarmerie nationale à le retrouver. Quelques jours après le cri de détresse de la famille, la Gendarmerie nationale annonçait une désertion de l’armée.
Cette conclusion ne rassure pas finalement la famille vue l’allure que l’affaire prend. Pour Binatefam Fare, jusqu’à cet instant aucune preuve de désertion n’est signalée. Plus grave depuis lors, même sa femme n’a eu aucun coup de fil de sa part ne serait-ce que pour lui dire sa position.
« La gendarmerie avait fait cas que le monsieur a laissé le treillis. Le treillis qu’il avait laissé dans son bureau était contaminé. Mon frère a été mis en quarantaine ainsi que deux de ses collègues. C’est pourquoi il avait laissé le treillis le temps de le désinfecter avant de le prendre. Et ce n’était pas le seul matériel qu’il avait. Il avait d’autres matériels de service qui étaient restés à la maison. Pour déserter, il allait ramener tout avant de partir » rapporte le frère du gendarme sur Victoire FM.
Il supplie la Gendarmerie nationale de dévoiler à la famille angoissée, des pistes de désertion. Car selon lui, il est impossible de déserter sans même informer un seul membre de sa famille.
Marié et père de 3 enfants, l’adjudant Faré Djawé est à 4 ans de sa retraite après 26 ans de service. Présentement il est employé de Brigade des recherches en poste à Dongoyo à Kara dans la préfecture de la Kozah au nord Togo.