Le christianisme en Afrique eut une grande influence dans les premiers siècles de notre ère. Les berbères Tertullien, Cyprien de Carthage puis Augustin d’Hippone figurent parmi les premiers Pères de l’Église latins ; l’Église d’Alexandrie est au 3ᵉ rang de la Pentarchie et étendait ses prérogatives jusqu’à l’Éthiopie.
Le christianisme est l’une des principales religions du monde. Monothéiste, puisqu’elle professe la foi en un dieu unique, elle est fondée sur les actes et les paroles de Jésus. Elle est divisée en trois grandes confessions : le catholicisme, l’orthodoxie et le protestantisme.
L’Afrique est souvent imaginée comme un continent « traditionaliste », plus porté à la conservation de ses us et coutumes qu’au changement. Mais en réalité, comme tous les autres continents, l’Afrique se réinvente constamment pour s’adapter aux soubresauts de son histoire. À l’irruption violente de la colonisation et du christianisme en Afrique, les fils et filles de ce continent ont réagi de plusieurs manières, depuis l’accueil enthousiaste jusqu’à la résistance en passant par l’indocilité et l’innovation religieuse qui traduisent un certain degré de créativité.
L’Église catholique, presque partout en Afrique, est vieille de plus d’un siècle. Elle est le fruit d’un processus d’évangélisation qui, pour l’essentiel, a obéi à une logique de transposition des structures et des doctrines forgées par des siècles de domestication en Occident. L’approche ethnocentrique de l’évangélisation participait de la rhétorique de la « civilisation », l’idéologie-mère de la colonisation, partagée pour l’essentiel par les missionnaires et les administrateurs coloniaux, ce qui nourrit encore la thèse de la collusion dans certains milieux africains. Cependant, des historiens et missiologues ont depuis longtemps montré que la collaboration n’a pas été le seul mode de relation entre les missionnaires et les colonisateurs. Quoi qu’il en soit, pour la plupart des missionnaires, les Africains n’avaient rien à apporter mais tout à recevoir. Les conditions n’étaient donc pas réunies pour un dialogue, pour une rencontre du donner et du recevoir pouvant générer du nouveau.
Les critiques les plus radicales du christianisme occidental ont assimilé l’évangélisation à une colonisation spirituelle, voire à un génocide culturel et religieux, reprochant aux missionnaires d’avoir diabolisé et détruit les cultures africaines au nom de la supériorité de la culture occidentale. Ce moment coïncidait avec l’essor de l’idéologie de la négritude et la réhabilitation par la nouvelle élite noire des valeurs culturelles africaines. L’africanisation progressive du clergé s’est accompagnée de la consolidation d’une aile critique qui a très vite posé la nécessité d’« adapter », de « contextualiser », d’« indigéniser », d’« africaniser » le christianisme occidental pour mieux répondre aux besoins spécifiques de l’âme africaine. C’est dans ce contexte qu’a prospéré la théologie de l’inculturation qui s’est très vite imposée comme courant majeur de la théologie africaine et a dominé la production théologique en Afrique dans les années 1980-1990.
La première chose qu’il faut savoir sur Dieu, c’est qu’il a besoin d’argent !
Yopougon : Un Pasteur réclame à ses fidèles une 7e offrande, le culte se termine en bagarre ce dimanche 13 décembre, une scène vraiment extraordinaire a eu lieu dans une église à Yopougon Académie. Comme chaque dimanche, les fidèles chrétiens ce sont réunis pour rendre leur culte à Dieu.
Mais hier, le culte ne s’est pas terminé dans la paix du christ comme ils en avaient l’habitude. En effet, habitué à réaliser au plus 4 offrandes, le Pasteur en a réclamé une 5e et une 6e. Chose que les fidèles ont exécuté, mais avec de petits ronronnements.
Croyant en avoir terminé avec les offrandes, le Pasteur se présente encore devant l’assemblée et leur fait savoir qu’il y en aura une septième offrande baptisée « Offrande de la Gloire ». Les voix se faisaient entendre peu à peu dans le temple pour contester cette nouvelle, jusqu’à ce qu’elle prennent de l’ampleur.
Mais c’est lorsque le service d’ordre essayait de calmer les ardeurs que le pire s’est produit. Un groupe de jeunes faisait savoir que s’en était trop et qu’il était temps de terminer le culte. Contre cette 7e offrande, certains essayaient de sortir de force en déclarant à haute voix qu’ils étaient victimes d’une escroquerie. C’est dans cette résistance qu’une bagarre éclata.
Le service d’ordre est bousculer et les engueulades se faisaient entendre de partout. Le Pasteur était donc obligé d’interrompre le culte et libérer tout le monde.
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